Classe des Trématodes (vers plats à corps non segmenté) - Ordre des Distomes (2 ventouses rapprochées) - Famille des Fasciolidés - taille : 20-30 mm x 10 mm - corps foliacé, avec en avant un cône céphalique et un élargissement scapulaire au niveau duquel est située la ventouse ventrale - coloration gris brunâtre - cuticule épineuse - caecums ramifiés (en rapport avec l’hématophagie)
Aspect macroscopique
Aspect microscopique
Localisation : canaux biliaires des Ruminants.
Grande douve : Le terme “douve de la panse” (désigne parfois le paramphistome et peut induire une confusion avec la grande douve) rappelle que les cycles biologiques du paramphistome et de la grande douve sont comparables et superposables. Ces deux parasites ont des hôtes intermédiaires colonisant des biotopes semblables, dont au moins un est commun : «la limnée tronquée». Seules divergent vraiment la phase interne du cycle, les localisations et surtout la longévité des parasites.
Le paramphistome peut se rencontrer, au stade adulte, dans le rumen de tous les ruminants, d’où son appellation courante “douve de la panse”. Il se fixe aux papilles du rumen. A l’état adulte, il y vit groupé en colonies de quelques dizaines à quelques centaines d’individus et il est chymivore. (il se nourrit de la “chyme ” résultant de la digestion des aliments dans le rumen).
La grande douve adulte (Fasciola hepatica) est un parasite fréquent des bovins et ovins, (aussi rencontré chez les gibiers) qui s'implante dans les canalicules biliaires et pond des œufs émis par les selles.
Les oeufs éclosent ensuite en milieu humide (pâturages) et les larves, nommées miracidiums, se développent de façon intense en se reproduisant à la faveur d'un mode asexué à l'intérieur de petits coquillages aquatiques, les limnées. Ces nouvelles larves sont nommées les cercaires, chaque miracidium étant à même d'en produire de 1000 à 10000 cercaires.
Celles-ci prennent une forme nageante et, à l'automne, vont se fixer sur divers supports végétaux par phototropisme positif. Cette forme infestante est nommée métacercaire.
La contamination des herbivores se produit en consommant les végétaux infestés. Les métacercaires éclosent dans le tube digestif, puis les douvules se développent tout en cheminant le long de la muqueuse digestive, puis la traversent, arrivent au foie en perforant la capsule de Glisson, avant d'atteindre les canalicules biliaires où les douves matures s'installent et recommencent le cycle.
Les douves peuvent aussi atteindre d'autres régions anatomiques : poumons, mésentère, estomac, cerveau, reins, thyroïde, entraînant diverses affections sérieuses.
L'homme peut être contaminé par consommation de pissenlits, de cresson ou autres salades sauvages.
Symptomatologie
L'affection ne présente aucun symptôme dans environ 25 % des cas.
Sinon, on observe divers indices, comme une asthénie fréquente, accompagnée d'amaigrissement, de fièvre irrégulière avec pics à 39°C, et de douleurs au niveau de l'hypochondre droit ou épigastre.
Sur le plan digestif, on observe une douleur abdominale accompagnée de nausées et de vomissements, avec une alternance de diarrhée et constipation.
Au niveau immunoallergique on relève des douleurs articulaires, musculaires, ainsi que des oedèmes fluctuants et de l'urticaire.
Ces symptômes peuvent se cumuler ou apparaître partiellement.
"petite douve du foie"
Classe des Trématodes (vers plats à corps non segmenté) - Ordre des Distomes (2 ventouses rapprochées) - Famille des Dicrocoeliidés - petite taille : 6-10 mm x 2 mm - corps aplati et de forme lancéolée - coloration grisâtre - cuticule lisse - caecums non ramifiés - ovaire situé en arrière des testicules - utérus noirâtre très développé, occupant les 2/3 postérieurs
Aspect microscopique
Localisation : canaux biliaires des Ruminants (Mouton principalement).
Source : DGMA