free hit counter
Créer un site internet

chasse-ardennes.be : Le saviez-vous ?

cette rubrique a pour but de vous informer ou rappeler certaines choses importantes sur des sujets divers en rapport avec la chasse
Elle sera mise à jour régulièrement
 
 
FLASH INFO N°47 - 01.01.2014 : Examen de chasse 2014
 

Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement - Département de la Nature et des Forêts -  Direction de la Chasse et de la Pêche - Examen de chasse 2014

 

En application de l'article 4 de l'arrêté du Gouvernement wallon du 2 avril 1998 organisant l'examen de chasse en Région wallonne, l'examen de chasse 2014 aura lieu comme suit :

- épreuve théorique : le samedi 8 mars 2014;

- première sous-épreuve pratique : les jours ouvrables du 22 avril au 9 mai 2014;

- deuxième sous-épreuve pratique : les jours ouvrables du 26 mai au 4 juin 2014.

Les demandes d'inscription à cet examen doivent être introduites au moyen du formulaire disponible au Département de la Nature et des Forêts, avenue Prince de Liège 15, 5100 Namur (Jambes). Mme Lydia LADRILLE - Tél. : 081 33 58 50 - Courriel : lydia.ladrille@spw.wallonie.be ou en cliquant sur le lien suivant : formulaire-examen-chasse-2014.pdf formulaire-examen-chasse-2014.pdf

Ce formulaire, dûment complété, doit être envoyé à cette adresse par pli recommandé à la poste au plus tard le 31 janvier 2014.

 
 
FLASH INFO N°46 - 12.06.2013 : Résultats complets de la session 2013 de l'examen de chasse (RW)
 
  • épreuve théorique : 571 candidats présents (591 en 2012).   Nombre de réussites : 296 candidats (296 en 2012) soit 51,8 %
  • 1ère sous-épreuve pratique : 322 candidats présents (315 en 2012).   Nombre de réussites: 266 candidats (263 en 2012) soit 82,6%
  • 2de sous-épreuve pratique : 267 candidats présents (266 en 2012).   Nombre de réussites: 261 candidats (263 en 2012) soit 97,8%

 

Cliquez ci-contre pour découvrir les statistiques complets : ICI

 
FLASH INFO N°45 - 06.05.2013 : Programme Carrefour Chasse-Nature à LIBRAMONT ces 10,11 et 12 mai 2013
 
carrefour-chasse-nature-2013-programme01.jpg
carrefour-chasse-nature-2013-programme01bis.jpg
 
FLASH INFO N°44 - 10.02.2013 : Pouvez-vous acheter une arme illégalement détenue ou en hériter ?
 

question001bis.jpg

Cette question a été soumise au Conseil d’Etat. Il y a répondu de manière extrêmement claire : une arme illégalement détenue peut être cédée, donnée ou reçue en héritage (arrêt du CE : Dinneweth, 1er septembre 2011, n°214.912,A.196.665/VII-38.091).

L’argumentation du Conseil d’Etat consiste en une série de rappels juridiques élémentaires à l’administration.

Premièrement, une distinction doit être faite entre le droit  de détention et de propriété. Il n’existe aucune disposition légale permettant de soutenir que la perte du droit  de détenir une arme emporte nécessairement la perte du droit de propriété sur cette arme. Même déchu de son droit de la détenir, le propriétaire d’une arme peut toujours la mettre en dépôt chez un armurier ou un collectionneur. Il reste également libre de la vendre ou de la donner.

Deuxièmement, la loi sur les armes et ses arrêtés d’exécution n’imposent que deux conditions pour qu’une cession d’arme soit valide. D’une part, l’acquéreur doit être autorisé à détenir l’arme. D’autre part, la cession de l’arme doit être constatée en rédigeant un modèle 9(*).

Dès lors que ces deux conditions soient remplies, l’administration doit enregistrer l’arme au nom de l’acquéreur. Elle ne dispose d’aucun pouvoir d’appréciation à cet égard.

Enfin, le Conseil d’Etat a également rappelé à l’administration l’élémentaire principe de séparation des pouvoirs.

L’administration est incompétente pour juger de la légalité d’une détention d’arme, ainsi que pour ordonner l’abandon d’une arme auprès de la police en vue de sa destruction. Ces pouvoirs appartiennent aux seuls tribunaux de l’ordre judiciaire, au terme d’un procès en bonne et due forme.

question001ter.jpg

Cet arrêt du Conseil d’Etat date du 21 septembre 2011. A-t-il permis de régler la situation ?

Malheureusement, il n’en n’est rien. En dépit de cette jurisprudence extrêmement claire, confirmée à plusieurs reprises, l’administration persiste à considérer qu’une arme illégalement détenue ne peut être cédée. Sur cette base, elle refuse encore systématiquement d’enregistrer l’arme au nom de son acquéreur et lui ordonne de l’abandonner à la police pour qu’elle soit détruite.

Dans l’hypothèse où vous seriez confronté au problème, ne vous laissez pas faire !

Le Conseil d’Etat ne manquera pas de rétablir votre droit et de sanctionner, une nouvelle fois, la politique parfaitement abusive à laquelle l’administration se livre jusqu’à présent dans ce domaine.

Maître Michael HERBATSCHEK-Avocat aux barreaux de Bruxelles et Nivelles

Article paru dans la revue TIR – N°1 – année 2013

 

(*) Précision : La cession d’une arme à une personne visée à l’article 12,1°,2°,et 4°, de la loi sur les armes fait l’objet d’un modèle 9 conformément à l’arrêté royal du 20 septembre 1991 (art.25), exécutant la loi sur les armes.

 
FLASH INFO N°43 - 05.02.2013 : Un article français paru dans la presse (Paris Match) qui va faire parler de lui
 
Le thème abordé n'est pas banal et après cette lecture, la réputation de la chasse en prend "un coup" ! Dommage !
A vous de juger sur cette publication à méditer  .....
La chasse est un art qui doit se pratiquer avec respect et sécurité ! Vraisemblablement, ces situations existent mais attention de ne pas en faire une généralité, très grand nombre de chasseurs heureusement pratiquant un comportement respectable et éthique existent tous les jours et partout dans nos belles régions de Wallonie !
 
paris-match-2013-gibier-potence01.jpg
Lire l'article : en cliquant sur le lien ci-dessous :
 
 
 
FLASH INFO N°42 - 30.01.2013 : Congrès 2013 de l’Union Internationale des Biologistes du Gibier (IUGB) du 27 au 29 août 2013, à Bruxelles 
 
iugb2013.jpg
 Congrès 2013 de l’Union Internationale des Biologistes du Gibier (IUGB)
 

Contrairement à ce que le nom de l’organisation le laisse à penser, les thèmes abordés vont bien au-delà des questions relatives au gibier. Ce congrès international rassemble, tous les deux ans, un large panel de biologistes, de forestiers, de vétérinaires, de sociologues, d’économistes, de chasseurs et d’autres acteurs intéressés par la conservation, la biologie, la gestion et l’utilisation durable de la faune sauvage en général, dont les espèces gibier.

Nous avons la grande chance de voir ce Congrès s’organiser en Belgique, ce qui n’avait plus été le cas depuis 1985 ! Pour l’occasion, une partie des exposés fera l’objet d’une interprétation simultanée en français.

Document téléchargeable : iugb2013-article iugb2013-article

Tous les détails utiles se trouvent sur le site du Congrès, sous : http://www.iugb2013.be/.

spw.gif

DIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L'ENVIRONNEMENT

Département de l’Etude du Milieu naturel et agricole • Direction de la Nature et de l’Eau
Avenue Maréchal Juin, 23 B-5030 Gembloux • Tél. : +32 (0)81 626 420 • Fax : +32 (0)81 615 727

 
FLASH INFO N°41 - 26.12.2012 : Modification de l'arrêté du Gouvernement Wallon sur les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse
 

 12 MAI 2011. - Arrêté du Gouvernement wallon fixant les dates de l'ouverture, de la clôture et de la suspension de la chasse, du 1er juillet 2011 au 30 juin 2016 (Moniteur belge du 23 mai 2011 pp 29.172 et ss /Ref 2011202448)

Modifié par l’Arrêté du Gouvernement wallon 13 décembre 2012, notifié le 26 décembre 2012 et entrant en vigueur le 7 janvier 2013.

Document PDF disponible pour impression directement ci-dessous :

arrete-gouvernement-wallon-du-11-05-12-ouvertures-2011-2016-modifie-arrete-gouvernement-wallon-du-13-12-12-1.pdf arrete-gouvernement-wallon-du-11-05-12-ouvertures-2011-2016-modifie-arrete-gouvernement-wallon-du-13-12-12-1.pdf

 
 FLASH INFO N°40 - 12.11.2012 : Examen de chasse 2013
 

7 novembre 2012 - Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement - Département de la Nature et des Forêts -  Direction de la Chasse et de la Pêche - Examen de chasse 2013

 

En application de l'article 4 de l'arrêté du Gouvernement wallon du 2 avril 1998 organisant l'examen de chasse en Région wallonne, l'examen de chasse 2013 aura lieu comme suit :

- épreuve théorique : le samedi 9 mars 2013;

- première sous-épreuve pratique : les jours ouvrables du 22 avril au 8 mai 2013;

- deuxième sous-épreuve pratique : les jours ouvrables du 27 mai au 31 mai 2013.

En fonction du nombre de candidats inscrits, certaines journées, prévues pour le passage de l'épreuve pratique de l'examen de chasse, pourront être annulées ou ajoutées.

Les demandes d'inscription à cet examen doivent être introduites au moyen du formulaire disponible au Département de la Nature et des Forêts, avenue Prince de Liège 15, 5100 Namur (Jambes). Tél. : 081-33 58 50 ou sur http://www.formulaires.wallonie.be.

Ce formulaire, dûment complété, doit être envoyé à cette adresse par pli recommandé à la poste au plus tard le 31 janvier 2013.

 
 
 FLASH INFO N°39 - 04.11.2012 : Membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse

(pour une durée de 5 ans)

 

4 octobre 2012 - Arrêté du Gouvernement wallon désignant les membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse (M.B. 15.10.2012)

 

Le Gouvernement wallon, Vu la loi du 28 février 1882 sur la chasse, l'article 1er, § 2;

Vu le décret du 15 mai 2003 promouvant la présence équilibrée d'hommes et de femmes dans les organes consultatifs;

Vu le décret du 6 novembre 2008 portant rationalisation de la fonction consultative;

Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 23 mars 1995 fixant le fonctionnement et les modalités de consultation du Conseil supérieur wallon de la Chasse;

Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 27 novembre 2003 portant exécution du décret du 15 mai 2003 promouvant la présence équilibrée d'hommes et de femmes dans les organes consultatifs;

Vu la communication du Ministre qui a la Chasse dans ses attributions motivant l'impossibilité de satisfaire au prescrit de l'article 3, alinéa 1er, du décret du 15 mai 2003 promouvant la présence équilibrée d'hommes et de femmes dans les organes consultatifs, faite conformément aux dispositions de l'article 2 de l'arrêté du Gouvernement wallon du 27 novembre 2003 portant exécution du décret susvisé,

Arrête :

Article 1er. Sont nommés membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse en qualité de :

1° membres effectifs représentant les diverses zones cynégétiques, les différents modes de chasse ainsi que les associations ou les groupements les plus représentatifs du monde de la chasse (seize membres) 2° membres suppléants représentant les diverses zones cynégétiques, les différents modes de chasse ainsi que les associations ou les groupements les plus représentatifs du monde de la chasse (seize membres)
1. Mme Blanche Brajkovic, Avenue Blonden 58, Bte 51, B-4000 Liège 1. M. Patrick Roussille, Chemin du Happart 7, B-7322 Pommeroeul
2. M. Bertrand de Liedekerke, Rue Oudoumont 1, B-4537 Verlaine 2. Mme Caroline Boucqueau, Rue des Communes 1, B-5150 Floriffoux
3. M. André Demortier, Rue Cache Malainne 252a, B-7742 Herinnes 3. Mme Sophie Querton, Avenue Georges Eekhoud 36, B-1030 Bruxelles
4. M. Bernard Jolly, Rue de Wanzoul 70, B-4520 Vinalmont 4. M. Jean-Pierre Staquet, Avenue des Myrtilles 13, B-1950 Kraainem
5. M. Thierry Lamarche, Rue du Houmier 3, B-4140 Rouvreux 5. Mme Caroline Delwasse, Place Saint-Walhère 5, B-5651 Gourdinne
6. M. Benoît Petit, Rue Théodore Baron 37, B-5000 Namur 6. M. François Amory, Chemin des Théodosiens 199, B-7061 Thieusies
7. M. Jean-Louis Boudart, Rue de la Bourlotte 14, B-4530 Vaux-Borset 7. M. Etienne de Broux, Avenue des Combattants 257, B-1490 Court-Saint-Etienne
8. Mme Kathleen De Fays, Avenue Van Sever 8, B-1970 Wezembeek-Oppem 8. M. Henry de Radzitzky d'Ostrowick, Avenue Pré des Agneaux 35-41, bte 3, B-1160 Bruxelles
9. M. Michel Servais, Rue Delsamme 83, B-7110 Strépy-Bracquegnies 9. M. Grégory Jurion, Rue Désiré Desmet 34, B-1030 Schaerbeek
10. M. Patrick Warland, Avenue des Bécasses 9, B-1950 Kraainem 10. Mme Michelle Renward-Eigelshoven, Kortenbusch 31, B-4730 Raeren
11. M. Patrick Morel, Rue de Longueville 13, B-1315 Incourt 11. M. Serge Fallon, Route de Wasseiges 27, B-5310 Eghezée
12. M. Bernard Colot, Rue du Berceau 16, B-7387 Roisin 12. M. Tanguy Dumont de Chassart, Rue de Chassart 7, B-6221 Saint-Amand
13. M. Benjamin Calice, Rue Général de Monge 48, B-5660 Petigny 13. Mme Marina Lieutenant, Rue du Chemin de fer 15, B-1340 Ottignies
14. M. Hubert Ewbank de Wespin, Enclos de Warelles 4, B-7040 Quevy-Le-Grand 14. M. Yves Goret, Rue de Bonne Fortune 2, B-7801 Irchonwelz
15. M. Michel Joachim l, Rue Louis Happart 2, B-4367 Crisnée 15. M. Charles Wauters, Chemin des Dames 15, B-4280 Hannut
16. M. Jean-Claude Patard, Rue Jules Destrée 40, B-6250 Aiseau-Presles 16. M. Jean-Mary Vivier, Rue des Péronnes 51, B-7640 Péronnes-Antoing

La suppléance de chaque membre effectif est assurée prioritairement par le membre suppléant désigné en regard de chaque membre effectif.

3° membres effectifs représentant le Conseil supérieur wallon de la Conservation de la Nature (deux membres) :

- M. Etienne de Cartier d'Yves, Sur les Sarts 2, B-5330 Sart-Bernard;

- Mme Roseline Beudels-Jamar de Bolsée, Fagne Marron 810, B-4910 La Reid;

4° membres effectifs représentant le Conseil supérieur wallon des Forêts et de la Filière bois (deux membres) :

- Etienne Snyers, Rue du Ruisseau 46, B-1970 Wezembeek-Oppem;

- Jacques Rondeux, Rue des Chars à Boeufs 29, B-6690 Vielsalm;

5° membres effectifs représentant le Conseil supérieur wallon de l'Agriculture, de l'Agro-alimentaire et de l'Alimentation (2 membres) :

ils seront désignés dès renouvellement des mandats de ce conseil consultatif;

6° membres effectifs représentant les milieux scientifiques ayant une relation directe avec la chasse et le gibier (deux membres) :

- M. Jean-Marie Giffroy, Groenendaallaan 16, B-3090 Overijse;

- Mme Christelle Malbrouck, Ninane 21, B-6941 Durbuy;

7° membres suppléants représentant le Conseil supérieur wallon de la Conservation de la Nature (deux membres) :

néant par défaut de candidatures;

8° membres suppléants représentant le Conseil supérieur wallon des Forêts et de la Filière Bois (deux membres) :

- M. Clément Crispiels, Rue du Commerce 49, B-6890 Libin;

- M. François de Meersman, Chaussée de Tirlemont 204b, B-5030 Gembloux;

9° membres suppléants représentant le Conseil supérieur wallon de l'Agriculture, de l'Agro-alimentaire et de l'Alimentation (2 membres) :

ils seront désignés dès renouvellement des mandats de ce conseil consultatif;

10° membres suppléants représentant les milieux scientifiques ayant une relation directe avec la chasse et le gibier (deux membres) :

néant par défaut de candidatures.

Art. 2. Pour le Conseil supérieur wallon de la Chasse, les articles 1er et 2 du décret du 6 novembre 2008 portant rationalisation de la fonction consultative entrent en vigueur le jour de la publication du présent arrêté au Moniteur belge.

Art. 3. Les mandats sont conférés pour une durée de cinq ans.

Art. 4. Une copie du présent arrêté est remise aux intéressés pour notification.

Art. 5. Le présent arrêté entre en vigueur le jour de sa publication au Moniteur belge.

Lien direct : cliquez ici 
 
 
FLASH INFO N°38 - 22.10.2012 : Le nouvel arrêté sur le nourrisage du gibier
 

Ce jeudi 18 octobre,  le Gouvernement wallon a adopté un nouvel arrêté réglementant le nourrissage du gibier en Région wallonne.

Voici le détail complet de l'arrêté (une version complète en PDF imprimable est disponible en bas de l'arrêté) ci-dessous :

 

Arrêté du Gouvernement wallon fixant les conditions de nourrissage du grand gibier

Le Gouvernement wallon,

Vu la loi du 28 février 1882 sur la chasse, l’article 12termodifié par le décret du 14 juillet 1994 ;

Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 28 mai 2003 fixant les conditions de nourrissage du grand gibier ;

Vu l’avis 52.000/4 du Conseil d’Etat donné le 12 septembre 2012, en application de l’article 84, § 1er, alinéa 1er, 1°, des lois sur le Conseil d’Etat, coordonnées le 12 janvier 1973 ;

Vu l’avis du Conseil supérieur wallon de la Chasse, donné le 10 mai 2012;  

Considérant la surdensité du grand gibier observée en plusieurs endroits de la Région wallonne ;

Considérant que le nourrissage artificiel du grand gibier a pour effet d’augmenter la disponibilité alimentaire ;

Considérant que cette disponibilité alimentaire accrue favorise, à l’instar d’autres facteurs, des niveaux élevés de population de grand gibier ;

Considérant que cette surdensité de grand gibier a pour effet de rompre l’équilibre entre la faune et la flore ;

Considérant qu’elle porte en outre atteinte à la préservation et à la restauration de la biodiversité en milieu rural et forestier, ainsi qu’aux cultures agricoles et aux peuplements forestiers ;

Considérant qu’il est d’intérêt général d’atteindre une réduction très significative des populations de grand gibier afin de rétablir l’équilibre agro-sylvo-cynégétique ;

Considérant dès lors la nécessité de fixer des conditions adéquates de nourrissage du grand gibier dès cette année cynégétique ;

Considérant que les niveaux de population de grand gibier, ainsi que les conditions et la typologie des milieux naturels et agricoles diffèrent au nord et au sud du Sillon Sambre et Meuse ;

Considérant que ces différences justifient l’adoption de régimes distincts au nord et au sud du Sillon Sambre et Meuse concernant le nourrissage du grand gibier ;

Sur la proposition du Ministre la Ruralité;

Après délibération,

Arrête

Chapitre premier

Des définitions et champ d’application

Article 1er. Pour l’application du présent arrêté, on entend, par fonctionnaire compétent, le directeur du Département de la Nature et des Forêts dans le ressort duquel est située la superficie la plus importante du territoire de chasse, que celui-ci relève ou non d’un conseil cynégétique agréé.

Article 2. Le nourrissage du grand gibier dans les établissements d’élevage autorisés conformément à l’article 12bis, §2, 2e tiret, de la loi du 28 février 1882 sur la chasse n’est pas soumis aux dispositions du présent arrêté.

Chapitre II

Des dispositions générales

Article 3. Tout nourrissage du grand gibier au nord du sillon Sambre et Meuse est interdit.

Au sud du sillon Sambre et Meuse, le nourrissage supplétif du grand gibier et le nourrissage dissuasif du sanglier sont autorisés aux conditions fixées par le présent arrêté et moyennant avertissement préalable adressé au fonctionnaire compétent.

Article 4. L’utilisation d’agrainoirs et de postes d’agrainage pour le petit gibier et le gibier d’eau n’est pas considérée comme nourrissage du grand gibier.

En présence de grand gibier sur le territoire de chasse concerné, les nourrissages visés à l’alinéa 1er, lorsqu’ils sont approvisionnés avec des aliments autres que du froment ou du triticale, sont efficacement protégés de la dent du grand gibier.

Article 5.

§1er. Le Conseil cynégétique agréé adresse au fonctionnaire compétent les avertissements préalables de nourrissage supplétif du grand gibier et de nourrissage dissuasif du sanglier pour les territoires de chasse de ses membres.

Le titulaire du droit de chasse, lorsque celui-ci n’est pas membre d’un conseil cynégétique agréé, adresse au fonctionnaire compétent les avertissements préalables de nourrissage supplétif du grand gibier et de nourrissage dissuasif du sanglier.

Les avertissements préalables de nourrissage sont adressés au fonctionnaire compétent par tout moyen permettant de conférer une date certaine à l’envoi.

§2. Sont joints à chaque avertissement préalable de nourrissage :

1° une carte de l’Institut géographique national au 1/10.000, au 1/20.000 ou au 1/25.000 reprenant les limites du territoire de chasse et indiquant les lieux de nourrissage envisagés ainsi que les endroits cultivés et/ou pâtures à protéger ;

2° l’engagement écrit de permettre en tout temps, sur le territoire de chasse concerné, le libre accès des agents du Département de la Nature et des Forêts en vue du contrôle du nourrissage.

L’avertissement préalable de nourrissage doit être renouvelé lorsqu’il y a un changement au niveau de la localisation des lieux de nourrissage ou en cas de changement du titulaire du droit de chasse.

Chapitre III

Des conditions de nourrissage du grand gibier

Section 1 – Conditions générales

 

Article 6. Tout nourrissage de grand gibier est interdit en dehors des bois et forêts et à moins de deux cent mètres d’une lisière forestière.

Article 7.

§1er. Les lieux de nourrissage de tout grand gibier ne peuvent pas être situés :

1° à moins de deux cent mètres de tout terrain où la chasse à tir est pratiquée par autrui ;

2° à moins de cinquante mètre de tout cours d’eau, en ce compris les sources.

 

§2. Un lieu de nourrissage ne peut pas être imposé à un propriétaire forestier sur ses terrains contre son gré.

Article 8.

Le fonctionnaire compétent peut exiger le déplacement d’un lieu de nourrissage du grand gibier en vue d’éviter des dégâts à certains peuplements forestiers ou dans l’intérêt de la conservation de la nature ou si celui-ci n’est pas conforme aux articles 6 ou 7.

Le fonctionnaire compétent notifie sa décision au titulaire du droit de chasse ou au conseil cynégétique par tout moyen conférant une date certaine à l’envoi.

Le titulaire du droit de chasse ou le conseil cynégétique exécute la décision dans les délais précisés par le fonctionnaire compétent.

Article 9.

Un recours contre les décisions du fonctionnaire compétent, prises en application des articles 8 et 16, est ouvert au titulaire du droit de chasse auprès du Directeur général de la Direction générale opérationnelle de l’agriculture, des ressources naturelles et de l’environnement du Service public de Wallonie.

Ce recours est introduit, sous peine d’irrecevabilité, dans un délai de quinze jours à dater de la notification de la décision du fonctionnaire compétent.

Le Directeur général notifie sa décision au demandeur dans un délai de quarante-cinq jours à dater de la réception du recours.

Le recours n’est pas suspensif de la décision attaquée.

 

Section 2 – Nourrissage supplétif du grand gibier

Article 10.

Pour le nourrissage supplétif du grand gibier, le foin de graminées et/ou de légumineuses, en ce compris le foin de luzerne, à l’exclusion de tout ensilage et ensilage préfané, est seul autorisé.

Article 11.

Le nourrissage supplétif du grand gibier répond aux conditions suivantes :

1° les points de distribution de nourriture sont uniformément répartis sur l’étendue des territoires à raison de deux points minimum aux mille hectares boisés ;

2° l’approvisionnement de chaque point de distribution est autorisé dès le 1er novembre et doit être assuré de façon permanente jusqu’à la date du 30 avril.

 

Section 3 – Nourrissage dissuasif du sanglier 

Article 12.

Le nourrissage dissuasif du sanglier est permis uniquement durant la période comprise entre le 1er avril et le 30 septembre.

Article 13.

L’orge, le froment, l’épeautre, le triticale et le seigle, en mélange avec du pois, sont seuls autorisés pour le nourrissage dissuasif.

La distribution des aliments est réalisée de façon permanente et dispersée, par traînées de dix à quinze mètres de large et de deux cent à deux cent cinquante mètres de long.

L’épandage est effectué uniquement à la main et à la volée, et à l’exclusion de tout moyen mécanique ou motorisé.

Article 14.

Les silos et réservoirs de stockage destinés au nourrissage dissuasif du sanglier sont interdits en forêt.

Article 15.

Un point de nourrissage dissuasif du sanglier ne peut pas être établi sur une superficie boisée inférieure à cinquante hectares d’un seul tenant.

Des nourrissages supplémentaires peuvent être établis, à concurrence d’un point de nourrissage par superficie de deux cent cinquante hectares de bois d’un seul tenant.

 

Chapitre IV

Dispositions transitoires et finales

Article 16.

§1er. Est considéré comme territoire de chasse « point noir » pour l’application du présent article, le territoire de chasse sur lequel le prélèvement moyen en sangliers pour les années cynégétiques 2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012 est supérieur à 75 sangliers/1000 hectares.

Pour l’année cynégétique 2014-2015, est également considéré comme territoire de chasse « point noir » le territoire de chasse sur lequel le prélèvement moyen en sangliers pour les années cynégétiques 2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012 est supérieur à 60 sangliers/1000 hectares.

Pour le 31 mars 2013 et par tout moyen conférant date certaine à l’envoi, le fonctionnaire compétent notifie aux titulaires de droit de chasse concernés, que leur territoire de chasse est considéré comme territoire de chasse « point noir ».

§ 2. Par dérogation à l’article 3, alinéa 2 et à l’article 12, le nourrissage dissuasif du sanglier :

1° est autorisé entre le 15 novembre et le 31 mars pour l’année cynégétique 2012-2013, moyennant avertissement préalable adressé au fonctionnaire compétent ;

2° est autorisé entre le 1er octobre et le 31 mars pour les années cynégétiques 2013-2014 et 2014-2015 dans les territoires non considérés comme « point noir », moyennant avertissement préalable adressé au fonctionnaire compétent ;

3° est autorisé entre le 1er octobre et le 31 mars pour les années cynégétiques 2013-2014 et 2014-2015 dans les territoires considérés comme « point noir », moyennant autorisation du fonctionnaire compétent.

La demande d’autorisation est introduite annuellement avant le 1er août, conformément à la procédure décrite à l’article 5 pour l’avertissement préalable de nourrissage supplétif du grand gibier et de nourrissage dissuasif du sanglier.

Toutefois, s’il est constaté par le Département de la Nature et des Forêts que des territoires de chasse « point noir » n’ont pas volontairement augmenté significativement les prélèvements de sangliers, l’autorisation de nourrissage pourra être refusée et motivée sur cette base par le fonctionnaire compétent.

Le fonctionnaire compétent notifie sa décision au titulaire du droit de chasse par tout moyen conférant une date certaine à l’envoi, dans un délai de 30 jours.

§3. Pour le 1er octobre 2013 et pour le 1er octobre 2014, une évaluation de l’impact de cette mesure transitoire relative au nourrissage dissuasif du sanglier sur le niveau des dégâts de sanglier observé en Région wallonne est présentée au Gouvernement wallon par le Ministre ayant la chasse dans ses attributions.

Article 17.

L’article 16 cesse de produire ses effets le 31 mars 2015.

Article18.

L’arrêté du Gouvernement wallon du 28 mai 2003 fixant les conditions de nourrissage du grand gibier est abrogé.

Article 19.

Le présent arrêté entre en vigueur le 15 novembre 2012.

Article 20.

Le ministre qui a la chasse dans ses attributions est chargé de l’exécution du présent arrêté.

Namur, le 18 octobre 2012

 

Le Ministre-Président,

R.DEMOTTE

Le Ministre de la Ruralité,

C.DI ANTONIO

 

Version de l'arrêté (PDF) imprimable : agw-12-10-18-nourrissage-du-gibier.pdf agw-12-10-18-nourrissage-du-gibier.pdf

 Lien direct : cliquez ici

 
FLASH INFO N°37 - 28.09.2012 : Les renards wallons : infestés par les trichines ?

PROLONGEMENT DE la campagne nationale de collecte (2012/13)

Votre contribution est vivement souhaitée pour répondre à cet enjeu sanitaire et économique. Le projet de communiqué, ci-joint, apporte les principales informations utiles pour les acteurs de terrain. Puis-je vous demander si vous pouvez en faire toute la publicité possible ?

Le matériel utile (gants jetables, masque de protection, sacs en plastique et étiquettes) est mis à disposition de chacun, gratuitement, dans les cantonnements DNF.

Objectif ? Collecter 200 renards tués récemment en Wallonie en vue de vérifier s’ils sont porteurs de trichines, un parasite qui peut affecter les porcs d’élevage également.

Qui ? L’appel à participer concerne essentiellement les chasseurs, mais également toutes les autres bonnes volontés. L’opération n’est pas rémunérée.

Quand ? Du 3 au 21 septembre 2012. MAIS PROLONGEE

Comment ?

-          Placer les cadavres frais (moins de 2 jours) dans un sac en plastique solide.

-          Ne pas congeler les cadavres.

-          Renseigner, sur une étiquette ou un papier libre remis dans le sac, la commune d’où ils proviennent et éventuellement le sexe de l’animal.

-          Avertir l’ARSIA qu’un renard est à collecter, par mail (chasse@arsia.be) ou par téléphone (0496/27.79.57). Mentionner votre nom, votre numéro de GSM, l’adresse où le renard peut être collecté (avec le lieu précisé), la date de tir et la commune dans laquelle le renard a été abattu.

Quelles précautions ?

En raison des risques de contamination par la rage (théoriquement) ou l’échinococcose alvéolaire, il est essentiel de prendre des précautions lors de la manipulation des renards. Porter des vêtements de protection (combinaison jetable), des gants jetables solides et un masque de protection bien adhérent. Ce matériel est disponible dans la plupart des cantonnements DNF (http://environnement.wallonie.be/dnf/servext/adsednf.htm).

DNF – Direction de la chasse et de la Pêche

Contexte détaillé

 

En Belgique, tous les porcs de boucherie sont analysés quant à la présence éventuelle de Trichinella. Néanmoins, cela fait très longtemps que ce parasite n’a plus été détecté chez les porcs élevés industriellement (entre autres porcs d’engraissement tenus dans des porcheries modernes fermées). Quelque 11 millions de porcs sont testés annuellement en Belgique. Afin de ne plus devoir accomplir ces tests, la Belgique a introduit auprès de l’UE une demande de reconnaissance officielle en tant que « région à risque négligeable ».

Afin d’appliquer le statut européen, 200 renards pour la Wallonie (et 300 renards pour la Flandre) doivent être analysés annuellement au moyen d’échantillons musculaires frais. Il est prévu que le DNF participe à la collecte pour 100 animaux et il est espéré que les chasseurs wallons pourront participer à la collecte de 100 animaux également. N.B. : d’autres animaux sensibles aux trichines peuvent éventuellement être collectés : ratons laveurs, chiens viverrins, chats, fouines, et blaireaux.

Les résultats obtenus seront présentés à la Commission UE et aux autres États membres.

En Wallonie, l’Association Régionale de Santé et d’Identification Animales (ARSIA) est chargée de la logistique relative à la collecte des 200 renards, de l’échantillonnage de ceux-ci, du conditionnement et de l’expédition des échantillons pour analyse. 

Quelles précautions prendre vis-à-vis de maladies transmissibles à l’homme ?

 

1) La rage

Le risque (théorique) de contamination par la rage par la manipulation « superficielle » d’animaux morts est extrêmement limité. Le virus est en effet très rapidement inactivé après la mort de son porteur (en quelques heures). Une contamination survient presque exclusivement lors de la morsure par un animal malade, une injection directe dans un muscle transmettant alors le virus.

Le contact de la peau avec de la lymphe contaminée (salive,…) d’un animal malade ou mort depuis peu est en principe sans danger. En cas de lésions cutanées (éraflures,…), la probabilité théorique existe que ces petites blessures fassent office de voie d’accès pour le virus. Le port de gants élimine cependant ici tout risque.

2) L’échinococcose alvéolaire

Ces dix dernières années, un intérêt accru est apparu dans tous les pays d’Europe occidentale quant aux risques potentiels liés à l’échinococcose alvéolaire. Il s’agit d’une affection très grave causée par le stade larvaire du ténia du renard, Echinococcus multilocularis. Ce stade larvaire peut dans des cas très rares se développer chez l’homme après l’ingestion d’un œuf de taille microscopique.La situation en Wallonie est préoccupante, avec quasiment 25 % des renards qui se sont avérés contaminés par E. Multilocularis.

Il est donc important de prendre certaines précautions lors de la manipulation de renards (morts) afin de limiter les risques de contamination.

La manipulation contrôlée d’un animal mort semble comporter beaucoup moins de risque que le contact direct avec des matières fécales de renard. Celles-ci sont en effet la voie de prédilection par laquelle les œufs de ténia sont propagés. Le risque théorique existe toutefois que des œufs se retrouvent collés sur le pelage du renard lorsque l’animal s’est léché, et qu’ils se retrouvent en contact avec la personne qui manipule le cadavre. L’œuf doit ensuite encore être ingéré par l’homme pour pouvoir, dans de rares cas, donner lieu à une contamination effective par la larve du ténia.

Le contact avec de l’urine ou du sang de renard est à cet égard absolument sans danger : les œufs ne sont ni excrétés dans l’urine, ni transportés dans le sang. Une contamination reste possible par inhalation. Le port de gants jetables, de vêtements de protection (combinaison jetable) et d’un masque de protection permet de rendre négligeable le risque supplémentaire, de même qu’une manipulation adéquate au moyen de sacs solides.

Une élimination complète de tout risque n’est cependant pas possible. Par exemple, toute personne qui travaille souvent dans les champs court toujours le risque de marcher sans le savoir dans des excréments de renard, et d’ensuite monter dans une voiture avec ces chaussures…

Comment manipuler les renards dans le respect des règles de biosécurité ?

 

En vue d’une manipulation sûre, il est indispensable de porter des vêtements de protection (combinaison jetable), des gants jetables solides (une double paire) et un masque de protection bien adhérent. Il faut utiliser des sacs en plastique transparents, solides et de grand format, ainsi que des bandelettes de fermeture (serre-câbles en plastique). Ce matériel est disponible dans la plupart des cantonnements DNF (http://environnement.wallonie.be/dnf/servext/adsednf.htm) et des conseils cynégétiques.

  • Le grand format des sacs (95 cm x 95 cm) permet d’emballer l’animal mort sans que celui-ci n’entre en contact avec la face extérieure du sac, puisque le sac peut pour ainsi dire être « ouvert » au préalable sur le sol. (Remarque : il est déconseillé de mettre le sac en contact avec le sol situé à proximité immédiate de l’animal mort, l’expérience nous apprend en effet que les animaux morts ont souvent déjà été déplacés ou retournés par d’autres personnes)
  • La solidité des sacs doit permettre d’éviter qu’ils ne se déchirent rapidement, par exemple par contact avec les griffes du renard ou des os cassés ; ce point doit en particulier être pris en considération dans le cas des animaux morts devenus rigides.
  • Si les circonstances le nécessitent (sac déchiré, contamination de la face extérieure du sac), on peut toujours emballer le premier sac dans un deuxième sac (suivant la même méthode : ouvrir au préalable le deuxième sac).
  • Les gants jetables sont retirés vers l’intérieur et jetés dans le sac en plastique en même temps que la bâche en plastique et la combinaison jetable.
  • Pour la fermeture du sac, des bandelettes de fermeture serrées fermement (serre-câbles en plastique) offrent la meilleure garantie contre une ouverture malencontreuse du sac. Afin de laisser le moins d’espace libre possible à l’intérieur du sac après avoir noué celui-ci, on peut replier le col du sac en forme de ‘U’ et ensuite serrer le serre-câble autour de la double épaisseur, le plus possible contre l’ouverture du sac.
  • Lors de la fermeture du sac, il est souhaitable de ne pas y enfermer de grandes quantités d’air. Cela augmente effectivement la fragilité du sac quant à d’éventuelles perforations, et cela prend beaucoup plus de place dans le congélateur. Il est cependant bien évident que les précautions en matière d’hygiène personnelle prévalent ici : il faut à tout prix éviter que le reflux d’airissu du sacne vous arrive au visage. On ne peut en effet pas exclure que, dans des conditions de chaleur sèche, des œufs de ténia soient transportés dans ce flux d’air. Il est d’ailleurs toujours conseillé d’effectuer le ramassage lorsque l’humidité de l’air est plus élevée (p.ex. à l’aube).
  • Il est formellement déconseillé de faire réaliser le ramassage de renards par des tiers s’ils ne sont pas suffisamment au courant de la procédure à suivre et/ou s’ils ne disposent pas du matériel adéquat. Si des animaux sont tout de même mis à disposition de cette manière (déjà ramassés, p.ex. dans un sac poubelle, et remis par des chasseurs ou par les services communaux,…), le protocole de sécurité doit bien entendu encore être appliqué : les placer après contrôle dans un sac solide et fermer solidement le sac.
  • la transparence des sacs permet à toute personne confrontée au sac dans une phase ultérieure d’apercevoir en un coup d’œil ce qu’il contient, et donc de pouvoir évaluer immédiatement « le risque » lors de prochaines manipulations.

 

Une étiquette en plastique est collée au sac contenant l’animal, sur laquelle sont mentionnés le lieu d’origine (commune) et la date de ramassage. On peut éventuellement aussi noter le sexe de l’animal. Une étiquette distincte doit être complétée par animal collecté. Il est pratique d’attacher au préalable l’étiquette autour de la bandelette de fermeture et d’ensuite seulement fermer celle-ci ; n’utilisez pas d’encre hydrosoluble (!), mais plutôt un crayon ou un feutre à alcool par exemple.

Le renard est dans le sac. Qui contacter ?

 

Ne pas congeler les cadavres ! Les déposer dans un endroit aisément localisable et avertir l’ARSIA le lundi matin au plus tard qu’un renard est à collecter, par mail (chasse@arsia.be) ou par téléphone (0496/27.79.57). Mentionner votre nom, votre numéro de GSM, l’adresse où le renard peut être collecté (avec le lieu précisé), la date de mort et la commune dans laquelle le renard a été abattu.

Le ramassage se fera uniquement en début de semaine, après les chasses du week-end. Cela permettra de rationaliser les trajets et de réduire les frais de l’opération (supportés par les Régions et le Fédéral). Lors du ramassage, vous recevrez un nouveau sac, ainsi que des gants jetables neufs, en compensation du matériel utilisé. Pour le premier renard, le matériel utile peut être le vôtre, ou être obtenu auprès du DNF local (cantonnement), voire de votre conseil cynégétique.

Dès que le nombre requis de renards sera atteint, un communiqué paraîtra pour signaler la fin de l’action. Tous les renards signalés avant cette date seront collectés. 

Le Département de la Nature et de la Forêt vous remercie d’avance pour votre contribution essentielle.  

DNF – Direction de la chasse et de la Pêche

 
 
 
FLASH INFO N°36 - 14.09.2012 : Chasseurs, modification législation dans les armes de petits calibres...
 

Le Gouvernement wallon vient de modifier l'arrêté du 22 septembre 2005 réglementant l'emploi des armes à feu et de leurs munitions en vue de l'exercice de la chasse, ainsi que certains procédés et techniques de chasse.

les modifications visent :

- un élargissement des calibres de fusils à canon(s) lisse(s) utilisés pour la chasse. Ainsi les calibres 8, 10, 28, 32 et 36 ou .410 seront dorénavant autorisés;

- l'utilisation des balles de fusils à canon lisse de calibre 12, 16 et 20 en vue de la chasse au grand gibier quelque soit le procédé de chasse pratiqué (auparavant, ces munitions, en ce qui concerne le grand gibier, étaient uniquement réservées à la chasse en battue).

En outre, le projet vise aussi à permettre l’usage d’appeaux, de leurres et d’appelants vivants pour la chasse de la Bernache du Canada.

Cet arrêté a pu être approuvé grâce à la ténacité et aux efforts entrepris par le Cabinet du Ministre de la Chasse depuis plusieurs années en collaboration notamment avec les services de l'Asbl wallonne du Royal Saint-Hubert Club de Belgique.

Le texte de l’arrêté (qui entrera en vigueur 10 jours après sa publication au M.B.) est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous :

arrete-du-gouvernement-wallon-portant-transposition-de-la-decision-benelux-m-2010-4.pdf arrete-du-gouvernement-wallon-portant-transposition-de-la-decision-benelux-m-2010-4.pdf

 

FLASH INFO N°35 - 03.09.2012
Arrêté ministériel désignant les membres de la Commission de plan de tir à l'espèce cerf et déléguant le directeur général de la Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement
 

25 juillet 2012 - Arrêté ministériel désignant les membres de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf et déléguant le directeur général de la Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement (M.B. 10.08.2012)

 

Le Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine, Vu la loi du 28 février 1882 sur la Chasse, notamment l'article 1erquater; Vu l'arrêté de l'Exécutif régional wallon du 22 avril 1993 relatif au Plan de tir pour la chasse au cerf, modifié par l'arrêté du Gouvernement wallon du 6 mai 2004, notamment l'article 4; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 19 juillet 2007 désignant les membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse; Vu l'arrêté ministériel du 6 août 2007 désignant les membres de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf et déléguant le directeur général de la Direction générale des Ressources naturelles et de l'Environnement, Arrête :

Article 1er. Sont désignés membres effectifs de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf en qualité :

1° de représentants de la Division de la Nature et des Forêts :

a) M. Philippe Weinquin, directeur, rue du Carmel 1, B-6900 Marche-en-Famenne;

b) M. René Dahmen, chef de cantonnement, Unter den Linden 5, B-4750 Elsenborn;

c) Mme Nathalie Lemoine, chef de cantonnement, rue de Neufchâteau 1, B-6820 Florenville;

2° de représentants des chasseurs au grand gibier à l'espèce cerf :

a) M. Jean Speth, chemin du Bois Magonette, 2A, B-1380 Lasne;

b) M. Philippe Allard, rue du Cercle 255, B-6717 Post;

3° de membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse :

a) M. Benoît Petit, rue Théodore Baron 38, B-5000 Namur;

b) Mme Michelle Renward, Kortenbusch 31, B-4730 Raeren.

Art. 2. Sont désignés membres suppléants de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf en qualité :

1° de représentants de la Division de la Nature et des Forêts :

a) M. Léo Schlembach, directeur, avenue Mon Bijou 8, B-4960 Malmedy;

b) M. Bernard Deom, directeur, chaussée d'Arlon 50/1, B-6840 Neufchâteau;

c) Mme Benardette Dekeyser, chef de cantonnement, rue des Wez 4, B-5555 Bièvre;

2° de représentants des chasseurs au grand gibier à l'espèce cerf :

a) M. Auguste Lapaille, route de Gohineaux 1, B-6880 Bertrix;

b) M. Charles Wauters, chemin des Dames 15, B-4280 Hannut;

3° de membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse :

a) M. Bertrand de Liedekerke Bertrand, Oudoumont 1, B-4537 Verlaine;

b) M. Michel Joachim, Rue Louis Happart 2, B-4367 Crisnée.

Art. 3. Sont désignés respectivement secrétaire et secrétaire adjoint de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf :

a) Mme Valérie Duran, attachée à la Direction de la Chasse et de la Pêche, avenue Prince de Liège, 7, B-5100 Jambes;

b) M. Michel Villers, directeur de la Direction de la Chasse et de la Pêche, avenue Prince de Liège, 7, B-5100 Jambes.

Art. 4. Les membres de la Commission sont désignés jusqu'à la date du 30 juin 2013.

En cas de décès ou de démission d'un membre effectif ou suppléant, le Ministre désigne un remplaçant qui exercera son mandat jusqu'à la date ci-avant précisée.

Art. 5. Le directeur général de la Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement reçoit délégation au sens de l'article 4, § 5, de l'arrêté de l'Exécutif régional wallon du 22 avril 1993 relatif au Plan de tir pour la chasse au cerf.

Art. 6. L'arrêté ministériel du 6 août 2007 désignant les membres de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf et déléguant le Directeur général de la Direction générale des Ressources naturelles et de l'Environnement est abrogé.

Art. 7. Le présent arrêté entre en vigueur le jour de sa publication au Moniteur belge.

 
FLASH INFO N°34 - 23.08.2012 : Les renards wallons : infestés par les trichines ?

Appel à participation à la 3ème campagne nationale de collecte (2012/13)

Objectif ? Collecter 200 renards tués récemment en Wallonie en vue de vérifier s’ils sont porteurs de trichines, un parasite qui peut affecter les porcs d’élevage également.

Qui ? L’appel à participer concerne essentiellement les chasseurs, mais également toutes les autres bonnes volontés. L’opération n’est pas rémunérée.

Quand ? Du 3 au 21 septembre 2012.

 Comment ?

-          Placer les cadavres frais (moins de 2 jours) dans un sac en plastique solide.

-          Ne pas congeler les cadavres.

-          Renseigner, sur une étiquette ou un papier libre remis dans le sac, la commune d’où ils proviennent et éventuellement le sexe de l’animal.

-          Avertir l’ARSIA qu’un renard est à collecter, par mail (chasse@arsia.be) ou par téléphone (0496/27.79.57). Mentionner votre nom, votre numéro de GSM, l’adresse où le renard peut être collecté (avec le lieu précisé), la date de tir et la commune dans laquelle le renard a été abattu. 

Quelles précautions ?

En raison des risques de contamination par la rage (théoriquement) ou l’échinococcose alvéolaire, il est essentiel de prendre des précautions lors de la manipulation des renards. Porter des vêtements de protection (combinaison jetable), des gants jetables solides et un masque de protection bien adhérent. Ce matériel est disponible dans la plupart des cantonnements DNF (http://environnement.wallonie.be/dnf/servext/adsednf.htm).

DNF – Direction de la chasse et de la Pêche

 FLASH INFO N°33 - 04.07.2012 : Stratégie de diminution  des populations de gibiers (Propositions du ministre Di Antonio (suite))

 
Lors d’une séance de travail de la Commission des travaux publics, de l'agriculture, de la ruralité et du patrimoine du Parlement wallon, le Ministre Carlo Di Antonio a proposé ce lundi 2 juillet un plan d’action visant l’objectif à assurer l’équilibre entre les populations de grand gibier et les milieux dans lesquels ils vivent.
 
Vous trouverez ci-après la liste des 25 mesures prévues par le Ministre de la Chasse pour atteindre ces objectifs. Lors d’une réunion d’information des Conseils cynégétiques et des différentes associations représentatives de la chasse que le RSHCB a programmé pour le mardi 10 juillet prochain, ces mesures seront présentées et analysées. Communication sera faite ensuite aux décideurs politiques de la synthèse des remarques des chasseurs afin de les intégrer dans les différents arrêtés spécifiques que le Gouvernement wallon sera appelé à prendre dans les prochaines semaines et prochains mois.
 
Stratégie de réduction des populations de gibiers (Résumé)
 
Descriptions des actions
Objectif N°1 : Etablir un état des lieux précis de la situation
 
Mesure 1 : Suivi annuel des populations de gibier, des zones « points noirs », des zones à risque et des dégâts (agriculture et forêts)
 
- Les territoires « points noirs » seront identifiés et listésSont considérés comme territoire « points noirs » les territoires de chasse sur lesquels un prélèvement moyen de sangliers sur les trois dernières années cynégétiques (2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012)est supérieur à 75 sangliers / 1000 hectares. Pour l’année cynégétique 2014-2015, sont également considérés comme territoires « points noirs » les territoires de chasse sur lesquels un prélèvement moyen de sangliers sur les trois dernières années cynégétiques (2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012) est supérieur à 60 sangliers/1000 hectares.
 
- Suivi des dégâts (forêts et agriculture), identification des zones à risque (sanitaire, sécurité routière, agriculture, forêt,…), évaluation de l’impact des mesures de réduction du grand gibier sur le niveau de population.
 
Mesure 2 : Inventaire et évolution des clôtures
 
- Cadastre précis des clôtures, dont celles concernées par l’interdiction de chasse au grand gibier.
 
- Un audit juridique sera réalisé eu égard à la jurisprudence actuelle afin de cibler au mieux les clôtures à considérer comme infractionnelles aux yeux de cette loi et de ses arrêtés d’exécution.
 
- Les clôtures infractionnelles devront être démontées sous peine de poursuites judiciaires
 
Objectif N°2 : Réduire les populations excédentaires
 
Mesure 3 : Amélioration du fonctionnement des plans de tir aux cervidés
 
- Consultation des acteurs de la ruralité
 
- Transparence et démocratisation dans l’attribution des plans de tir
 
- Instauration de sanctions en cas de non-réalisation du plan de tir
 
- le conseil cynégétique se voit sanctionné dans son attribution de plan de tir l'année suivante par un retrait d’un nombre de grands cerfs pour les territoires fautifs. le Plan de tir en Non boisé ou petits cerfs sera augmenté en conséquence et les grands cerfs redistribués aux territoires limitrophes non pénalisés.  
 
Mesure 4 : Elargissement de la réglementation sur les armes
 
Avec un même fusil, le chasseur pourra adapter ses munitions pour tirer soit du petit gibier soit du sanglier ou du chevreuil s’il en a l’occasion. 
 
Mesure 5 :  Elargissement des possibilités de chasse à partir de mirador
 
On légalise la chasse des sangliers sur mirador situés à moins de 200 m d’un poste de nourrissage artificiel du gibier.
 
Mesure 6 : Généralisation de la chasse dans les réserves naturelles
 
On généralise la possibilité d’exercer une « chasse-régulation » du grand gibier dans toutes les réserves naturelles.
 
Mesure 7 : Augmentation de la période de chasse en battue du sanglier et de la chasse à l’espèce cerf, daim et mouflon.
 
- La chasse en battue du sanglier ainsi que la chasse à l’espèce cerf, daim et mouflon seront prolongées jusqu’au 21 janvier.
 
- La chasse en battue du grand gibier sera suspendue dès le 20 décembre et jusqu’au 21 janvier les samedis et dimanches ainsi que le 25 décembre et le 1er janvier. 
 
Mesure 8 : Elargissement des possibilités de destruction aux gardes assermentés
 
On permet aux gardes champêtres particuliers de détruire le sanglier au même titre que le titulaire de droit de chasse, tout en maintenant les possibilités actuelles de destruction pour l’occupant, titulaire de droit de chasse, le titulaire de droit de chasse voisin et à défaut tout autre chasseur.
 
Mesure 9 : Simplification de la procédure de destruction des sangliers pour les chasseurs et leurs gardes à l’approche et à l’affut
 
- Les titulaires du droit de chasse avec permis de chasse et leurs gardes assermentés peuvent procéder, moyennant simple notification au Directeur du DNF, à la destruction. Le Directeur du DNF aura la possibilité, endéans un délai de 24 heures à dater de la notification, de s’opposer à cette destruction si celle-ci n’est pas justifiée.
 
- Les autres (occupant, titulaire de droit de chasse voisin et à défaut tout autre chasseur) doivent obtenir l’autorisation comme prévu par l’AGW initial.
 
Mesure 10 : Augmentation des plages horaires pour la destruction par les chasseurs et leurs gardes à l’approche et à l’affut
 
On augmente les plages horaires d’affût et d’approche du sanglier en plaine de deux heures avant le lever officiel du soleil jusqu’à une heure après le coucher officiel de celui-ci pour la destruction par les titulaires du droit de chasse avec permis de chasse et leurs gardes assermentés 
 
Mesure 11 : Simplification de la procédure de destruction des sangliers pour les chasseurs pour les battues en plaine toute l’année
 
- On permet toute l’année, en présence de dégâts de sanglier, moyennant notification au Directeur du DNF, l’organisation de battues aux sangliers par les titulaires du droit de chasse et leurs gardes assermentés.
 
- Le Directeur du DNF aura la possibilité, endéans un délai de 24 heures à dater de la notification, de s’opposer à ces battues s’il estime que l’organisation de la battue n’est pas justifiée ou que celle-ci pourrait être source de danger pour la sécurité publique eu égard à des activités organisées par d’autres utilisateurs de l’espace rural et forestier.
 
Mesure 12 : Simplification de la procédure de destruction des sangliers pour les chasseurs pour les battues au bois entre le 1er janvier et le 15 février
 
Pour la destruction des sangliers au bois :
- du 1er janvier au 15 février inclus on permet l’organisation de battues par les titulaires du droit de chasse et leurs gardes assermentés ;
 
- Les dimanches de janvier et samedis et dimanches de février moyennant autorisation du Directeur du Centre du DNF ;
 
- Les autres jours, sur simple notification au Directeur du Centre du DNF, avec avertissement du syndicat d’initiative et de la commune concernés par le territoire où la destruction est envisagée. Le Directeur du DNF aura la possibilité, endéans un délai de 24 heures à dater de l’avertissement, de s’opposer à ces battues s’il estime que l’organisation de la battue n’est pas justifiée ou que celle-ci pourrait être source de danger pour la sécurité publique eu égard à des activités organisées par d’autres utilisateurs de l’espace rural et forestier.
 
- durant le reste de l’année, en présence de dégâts de sanglier, moyennant autorisation du Directeur du Centre, permettre l’organisation de battues aux sangliers au bois par les titulaires du droit de chasse et leurs gardes assermentés.
 
Mesure 13 : Elargissement des possibilités de destruction durant les récoltes
 
On donne la possibilité aux chasseurs d’effectuer la destruction du sanglier durant les opérations de récoltes des cultures.
 
Mesure 14 : Evolution de certaines pratiques agricoles pour faciliter le tir des sangliers dans les cultures
 
On envisage la possibilité réglementaire de pouvoir réaliser des layons de tir dans les cultures sans que l’agriculteur n’ait à subir des pénalités. Ex : layons dans des champs de moutarde.
 
Mesure 15 : Dispositions prises par le DNF dans les zones à risques et les zones « points noirs » à défaut d’amélioration
 
Si dans les conseils cynégétiques ou secteurs de conseil cynégétique, il est constaté par le Département de la Nature et des Forêts que des territoires de chasse n’ont pas volontairement participé à l’effort de réduction des populations de sanglier, la notification de nourrissage pendant la période de chasse sera refusée à ces territoires fautifs et motivée sur cette base. 
 
Objectif N°3 : Eviter les concentrations et la prolifération du gibier
 
Mesure 16 : Interdiction du nourrissage du Grand gibier au Nord du sillon Sambre et Meuse
 
Le nourrissage du grand gibier sera interdit sans exception au Nord du sillon Sambre et Meuse.
 
L’utilisation d’agrainoirs et de postes d’agrainage pour le petit gibier et le gibier d’eau n’est pas considérée comme nourrissage du grand gibier.
 
Mesure 17 : Restriction du nourrissage du Grand gibier au Sud du sillon Sambre et Meuse (période transitoire prévue pour 3 ans)
                                 
Au Sud du Sillon Sambre et Meuse, deux exceptions :
-le nourrissage supplétif de l’espèce cerf entre le 1er novembre et le 30 avril ;
-le nourrissage dissuasif des sangliers entre le 1er avril et le 30 septembre dans le but de protéger les cultures.
 
Dispositions transitoires
 
- Etant donné les fortes densités actuelles principalement en sanglier, il est extrêmement risqué de vouloir stopper brutalement le nourrissage durant la période hivernale sans risque d’observer des dégâts significatifs aux cultures et aux prairies.
 
- Il y aura donc des dispositions TRANSITOIRES. Un nourrissage dissuasif adapté sera également permis durant la période 1er octobre au 31 mars pendant 3 ans (distribution manuelle et céréales sauf le Maïs).
 
- Ce nourrissage devra inévitablement être accompagné d’une réduction hautement significative des populations. Dans les points noirs, le DNF aura la possibilité de refuser la notification.
 
- Le Département de la Nature et des Forêts établira pour le 1er septembre de chaque année, dès le 1er septembre 2012, la liste des territoires « points noirs ». 
 
- Une évaluation de l’impact des mesures de réduction du grand gibier sur le niveau de population de celui-ci et de l’impact des mesures transitoires relatives au nourrissage dissuasif du sanglier sur le niveau des dégâts de sanglier observé en Région wallonne seront présentées au Gouvernement wallon par le Ministre ayant la chasse dans ses attributions pour le 1er septembre de l’année 2013 et pour le 1er septembre de l’année 2014.
 
- Eu égard aux conclusions de ces évaluations en 2014, le caractère transitoire de la mesure pourra être revu.  
 
Mesure 18 : Nourrissage supplétif : restriction et abandon de la betterave
 
- Interdiction de la betterave comme aliment supplétif.
 
- Les seuls aliments autorisés pour le nourrissage supplétif de l'espèce cerf seront limités à la distribution de foin de graminées et/ou de légumineuses, dont le foin de Luzerne.
 
Mesure 19 : Nourrissage dissuasif : restriction et abandon du Maïs
 
- Interdiction du maïs.
 
- L'orge, le froment, l’épeautre, le triticale et le seigle, en mélange avec du pois sont seuls autorisés pour le nourrissage dissuasif.
 
Mesure 20 : Abandon de la mécanisation et des silos en forêts pour le nourrissage
 
- Interdiction de la mécanisation et la motorisation pour le nourrissage ;
 
- Interdiction de toute forme de silos de stockage en forêts. Un point de nourrissage sera permis par tranche de 250 ha de bois (le premier point étant permis à partir de 50 ha). 
 
Objectif N°4 : Responsabiliser le monde de la chasse
 
Mesure 21 : Amélioration du fonctionnement des Conseils cynégétiques
 
Amélioration de la démocratie interne
 
- Le principe "un territoire, une voix" est à instaurer.
 
- Représentation de chaque catégorie de territoires (petits, moyens et grands).
 
- Assurer la représentation des agriculteurs, des propriétaires privés, présentées par une association représentative d’agriculteurs.
 
- Assurer la représentation des propriétaires forestiers publics par des mandataires représentant les personnes morales de droit public concernée par l’espace territorial du conseil.
 
- Limiter la possibilité de donner procuration à un autre membre.
 
- Chaque Directeur du DNF organisera annuellement et par conseil cynégétique, une concertation entre les membres des conseils cynégétiques et les acteurs de la ruralité (dont les associations environnementalistes). Cette concertation visera les enjeux de la présente note et l’évaluation des politiques menées en la matière.
 
Amélioration de la transparence dans les décisions
 
Toute décision du conseil cynégétique concernant la gestion cynégétique des territoires doit être inscrite dans le règlement d'ordre intérieur du conseil et accepté par l'assemblée générale à majorité spéciale (2/3)
 
Limitation de la taille des conseils cynégétiques
 
- Taille maximale de 20.000 ha au sud du sillon Sambre et Meuse et de 10.000 ha pour les conseils cynégétiques au nord de ce sillon. Si dépassement : obligation de s’organiser en secteurs.
 
- La taille minimale qui, elle, est déjà prévue par l'arrêté du Gouvernement wallon du 30 mai 1996 sera abaissée :
 
- 5.000 ha de bois au sud du sillon Sambre et Meuse ;
- 2.500 ha de bois et de plaine au nord de ce sillon.
 
Mesure 22 : Obligation de rapportage de la gestion par les conseils cynégétiques
 
- Rapport annuel : au minimum les tableaux de chasse de la saison écoulée et des données de recensement concernant la ou les espèces jugées prioritaires et sur laquelle ou lesquelles reposent par conséquent tous les efforts de coordination de la gestion cynégétique.
 
Mesure 23 : Encouragement des conseils cynégétiques
 
- En vertu du principe de la liberté d’association, l’adhésion à un conseil cynégétique ne sera pas rendue obligatoire.
 
- Il n'est pas permis, dans la situation actuelle, que les conseils cynégétiques puissent adopter des règles plus restrictives au niveau des périodes d'ouverture de la chasse, en particulier pour le Sanglier, qui vont à l'encontre des objectifs fixés par la Région wallonne.
 
- Il appartient au Gouvernement wallon, et à lui seul, de déterminer pour tout ou partie du territoire wallon, pour chaque catégorie, espèce, type ou sexe de gibier et pour chaque mode ou procédé de chasse, les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse.  
 
Mesure 24 : Développement des sujets de recherches relatifs à la gestion des populations et la prévention des dégâts
 
Les sujets de recherches seront orientés afin d’inventorier les populations, de caractériser leur évolution, d’identifier d’éventuels lâchers par les études génétiques, de caractériser les dégâts et d’en estimer les conséquences économiques,
 
Mesure 25 : Encadrement des conseils cynégétiques
 
Le DEMNA et le DNF collaboreront avec les associations de chasseurs pour mettre en place un programme d’encadrement sur trois ans des conseils cynégétiques afin d’identifier avec eux les problèmes de surdensités éventuels, de les cibler et de leur proposer un programme de réduction.                
 
 
FLASH INFO N°32 - 02.07.2012 : De quoi juguler la pléthore de gibiers

(Source : lavenir.jpgL'avenir.net - Eric Lekane) 

Un plan de 3 ans pour réduire les populations de gibier de moitié en Wallonie 

sangliers.jpg

MARCHE-EN-FAMENNE - Le ministre Di Antonio a arrêté 25 points pour rétablir un bon équilibre entre gibiers et milieux. Avec plus de contrôles et de sanctions.

Les pratiques de chasse en Wallonie vont évoluer : le ministre Carlo Di Antonio s’attaque au problème des surpopulations de gibiers. Il présente aujourd’hui en commission du parlement wallon son arrêté ministériel (en application au 1er novembre), fruit de six mois de consultation des acteurs ruraux. État des lieux, réduction des populations excédentaires, disparition des concentrations et proliférations du gibier, et davantage de responsabilisation du monde de la chasse sont les quatre objectifs poursuivis par l’arrêté.

«L’objectif est de diminuer les populations de moitié, souligne Carlo Di Antonio. Quand il y avait deux fois moins de gibier, il n’y avait pas trop de problèmes. Nous sommes parvenus à convaincre les chasseurs et les environnementalistes, et certains devront faire des efforts

Les populations de gibiers et leurs dégâts seront plus précisément chiffrés. Les territoires «points noirs» où l’on tire plus de 75 sangliers par 1 000 ha par an seront listés. Les clôtures illégales seront inventoriées, les outils juridiques seront affûtés pour mettre de l’ordre en ce domaine et sanctionner les infractions.

Nouvelles sanctions

D’ailleurs, pour asseoir ses nouvelles dispositions, le ministre introduit de nouvelles sanctions. Ainsi, un conseil cynégétique qui n’atteindra pas son quota de tirs en biches et petits cerfs verra son nombre de grands cerfs diminuer au profit de ses voisins. De même, les conseils cynégétiques qui ne participeront pas suffisamment aux efforts de réduction des «points noirs sangliers» se verront refuser le nourrissage durant la période de chasse. Ainsi, les territoires qui ont favorisé et qui favoriseront de fortes densités de gibier ne pourront plus en profiter, alors que leurs voisins en tireront avantage. Astucieux.

Pour diminuer les populations, deux leviers seront actionnés : tirer plus et nourrir moins.

Le sanglier pourra être tiré à mois de 200 d’un point de nourrissage; la chasse régulation sera pratiquée dans toutes les réserves naturelles; les battues (pour le grand gibier) seront d’office permises jusqu’au 21 janvier mais quelques jours d’exception seront fermés, comme Noël et nouvel an. Les destructions de sangliers seront facilitées; par exemple, elles seront permises durant les récoltes et il sera possible de créer dans les grandes parcelles de culture (de moutarde par exemple, en hiver) des bandes non cultivées pour y tirer le sanglier.

Côté nourrissage, interdiction totale au nord du sillon Sambre et Meuse et restriction progressive pendant 3 ans au sud. Pour les cervidés (nourrissage supplétif, au plus dur de l’hiver), la betterave sera interdite, seul le foin sera toléré; pour le sanglier, fini le maïs, seuls les céréales indigènes et le pois seront permis en nourrissage dissuasif (pour garder le sanglier en forêt). Silos en forêt et moyens mécaniques de nourrissage seront hors la loi.

 
FLASH INFO N°31 - 21.05.2012 : Namur

Brucellose: la chasse au sanglier permise de nuit dans dix communes

 
promo003.jpg

NAMUR - Di Antonio autorise l’éradication des sangliers dans la région de Florennes pour éviter le risque de propagation de la Brucellose. Un 5e foyer de Brucellose a récemment été détecté dans une exploitation agricole de la région de Florennes (Corenne).

Causé par la bactérie Brucella Suis biovar 2, il diffère donc du Brucella Abortus qui avait été détecté dans les 4 premiers foyers. Cette bactérie (B Suis biovar 2) est une bactérie présente dans la faune sauvage de manière endémique et principalement chez les sangliers. D’où un risque de contamination des élevages, notamment de porc.

Du coup, le ministre de la Forêt et de la Ruralité, Carlo Di Antonio, vient de décider, via un arrêté, d’autoriser le tir de sangliers en plaine (à l’affût) de jour… comme de nuit.

La chasse aux sangliers à l’affût n’est normalement autorisée pendant l’année que de jour. Mais les circonstances et les risques de propagation de la Brucellose ont contraint le ministre à ratisser large et à viser la destruction des sangliers dans la région. 10 communes sont concernées : Anhée, Dinant, Doische, Florennes, Hastière, Mettet, Onhaye, Philippeville, Profondeville et Yvoir.

L’autorisation de chasse élargie (mais interdite en battue), est valable pour une période d’un mois.

Autre décision : l’usage d’appât est autorisé pendant cette période, ce qui n’est pas le cas le reste de l’année.

Une mesure inutile ?

C’est la Division Nature et Forêt qui est responsable de l’exécution de l’arrêté.

Concrètement la DNF est chargée de prendre contact avec les propriétaires de chasses qui sont censés prendre les mesures ad hoc afin de participer à l’éradication des sangliers dans les régions concernées. Ce qui est loin de les amuser, évidemment.

«D’autant, confie, l’un d’entre eux, que cette mesure risque de ne pas servir à grand-chose puisque les sangliers se cachent dans le colza actuellement. Et on ne va pas aller démolir les cultures…».

Mais s’ils ne se conformaient pas aux injonctions de la DNF, les propriétaires de chasse verraient la DNF faire le boulot elle-même ou le confier aux gardes champêtres locaux voire à des agriculteurs qui détiennent un permis de port d’armes.

Pas impropre à la consommation

Mais que faire des sangliers qui seront abattus? Sur ce point, l’arrêté est très clair. Les deux premiers sangliers tués dans une commune seront amenés pour analyse au réseau de surveillance sanitaire de la faune sauvage, à Liège.

Les autres pourront être récupérés par les chasseurs pour être consommés. Même s’il est contaminé par la brucellose, un sanglier ne transmettra pas son virus à l’homme. Sa viande reste donc tout à fait comestible. Comme quoi une bonne nouvelle chasse une mauvaise pour les tireurs de gibier.

Source : Vu sur L'avenir.net - Lundi 21.05.2012 - Belga : Martial DUMONT (lien L'avenir.net)

 
FLASH INFO N°30 - 10.05.2012 :

Vu sur le web (matele.be - vendredi 04/05/2012) - infos - débats - matière à réflexion ...

Faut-il oui ou non continuer à nourrir le gibier  ?  Dès l'automne, sangliers et cerfs devront donc se serrer la ceinture si le projet d'arrêté du ministre wallon de la forêt  entre en vigueur. Objectif de cette mesure  ? Régler les problèmes de surpopulation de sangliers  et de cervidés dans nos forêts.

Un débat préparé et présenté par Anne Pirson, avec en invités : - Carlo Di Antonio, Ministre wallon de la Forêt - Gérard Jadoul, Président d'Inter-Environnement Wallonie - Benoît Petit,  Président du Royal Saint-Hubert Club de Belgique - Eddy Lefèbvre, Président provincial de l'association des gardes champêtres particuliers de la Région Wallonne - René Ladouce, Président de la Fédération Wallonne de l'Agriculture

pour visionner ce débat, cliquez sur le lien ci-dessous :

Voir le débat

--------------------------------------------------------------------------------------

 
FLASH INFO N°29 - 16.03.2012 : "Résultats de l' examen de chasse 2012
(1ère partie : examen théorique)"

 

La commission de délibération s'est réunie aujourd'hui même et a validé toutes les questions et toutes les bonnes réponses proposées

Pour votre information, 711 candidats étaient inscrits à l'examen théorique.

591 se sont présentés à l'examen et 296 l'ont réussi, ce qui nous fait un taux de réussite global de 50 %.

Le taux de réussite est de 60 % dans la branche 1 (législation), de 66 % dans la branche 2 (biologie) et de 85 % dans la branche 3 (armes).

 

FLASH INFO N°28 - 23.02.2012 : "Le nourrissage artificiel du gibier sera interdit en 2012"
Vu sur logolalibre-1.jpg
 
(Source : Julie Anciaux - Mis en ligne le 23/02/2012)
Carlo Di Antonio pose un geste fort pour limiter la surpopulation du grand gibier en Région wallonne. Mais il y aura des exceptions.
Entretien
En Wallonie, la population de sangliers a triplé en une dizaine d’années, pour atteindre les 24 469 bêtes en 2010. Celle des cerfs a doublé : elle est estimée à 12 675 individus contre 6 548 en 1990. La surdensité de grand gibier n’en finit plus de causer des dégâts à la biodiversité, aux terres agricoles et aux forêts du sud du pays. Pourtant, il est bel et bien prévu dans la Déclaration de politique régionale de revoir le décret sur la chasse. Un chantier jamais fini par Benoît Lutgen, l’ex-ministre wallon de la Nature et de la Ruralité. Rencontre avec son successeur, Carlo Di Antonio.
Entendez-vous faire de la révision du décret de la chasse un sujet prioritaire ?
L’explosion du nombre d’animaux fait qu’il fallait réagir. La Déclaration de politique régionale était assez claire, mais les mesures n’avaient pas été prises précédemment. Nous allons commencer par interdire le nourrissage artificiel du gibier en Wallonie. Comme c’est déjà le cas au Luxembourg par exemple.
Y aura-t-il des exceptions ?
Il y a une exception générale sur l’ensemble du territoire concernant le petit gibier, c’est-à-dire les perdrix, les faisans, etc. Là, on pourra continuer à leur donner des graines dans ce que l’on appelle des agrainoirs, un appareillage qui permet seulement l’accès aux oiseaux. Cela s’explique par le fait que les populations sont en diminution.
Pas d’exceptions pour le grand gibier?
Au nord du sillon Sambre et Meuse, l’interdiction de nourrissage artificiel sera totale. Au sud, il y aura deux exceptions. La première est qu’on pourra encore donner du foin lors d’épisodes hivernaux rigoureux. Cela cible l’espèce cerf, qui, si elle n’a pas ce genre de suppléments à l’hiver, va aller ronger l’écorce des arbres. L’autre exception, c’est le nourrissage dissuasif à l’été pour le sanglier. Mais uniquement lorsque les conditions locales l’imposent.
Pourquoi tout de même maintenir ce nourrissage dissuasif ?
Les sangliers ont l’habitude aujourd’hui d’être nourris. La population va se réduire de manière naturelle parce que les animaux vont trouver moins de nourriture, ils auront donc des portées moins nombreuses, plus espacées. Mais en attendant, on est confronté à une population très importante. On permettra donc, quand le responsable eaux et forêts du coin le jugera utile, d’encore faire un peu de dissuasif pour protéger les cultures, mais de manière plus artisanale.
De manière plus artisanale ? C’est-à-dire ?
Le nourrissage ne sera plus tel qu’on le connaît aujourd’hui avec des maïs et des silos. La nourriture sera de l’orge, une céréale de chez nous, qui sera distribuée manuellement, avec des quantités de 25 kilos par 1 000 hectares, c’est-à-dire quelques grains par ci par là.
Ces exceptions sont-elles transitoires ?
Pour les deux ans à venir, je crois qu’il est plus prudent de procéder comme cela. Le jour où l’on aura réduit la population de cerfs, on pourra peut-être abandonner la paille et la luzerne. De la même manière, lorsqu’on aura réduit la population de sangliers, on pourra peut-être mettre fin au nourrissage avec de l’orge. Mais en tout cas, commençons par ça, c’est déjà une révolution.
Justement, à quel seuil va-t-on ramener les populations ?
On ne dit pas qu’on doit revenir à des chiffres de 1990. On a sans doute une capacité d’accueil de la forêt qui est supérieure à ce qu’elle était, grâce aux réserves naturelles et aux zones Natura 2000 entre autres. Mais pas du simple au triple.
Quand l’interdiction du nourrissage entrera-t-elle en vigueur ?
En octobre 2012, pour l’ouverture de la prochaine saison de la chasse. L’avant-projet d’arrêté va partir au Conseil supérieur de la chasse pour avis. L’arrêté devra ensuite être validé par le gouvernement wallon.
D’autres sujets que le nourrissage sont-ils discutés au Forum Chasse (*) ?
Les différents acteurs sont arrivés à un accord sur la réorganisation des conseils cynégétiques et les plans de tir. Ils doivent encore discuter des clôtures et des procédures d’indemnisation aux agriculteurs. Après, on pourra prendre des mesures plus larges...
Comme le décloisonnement de la chasse et de l’agriculture?
Ce qu’on voudrait faire, c’est un véritable code du patrimoine naturel, qui engloberait la forêt et les superficies consacrées à l’agriculture, et qui aborderait l’équilibre faune-flore sur ces territoires. Travailler sur un code du patrimoine naturel est un projet à moyen terme. Il me reste une demi-mandature, il faudra bien ça...
(*) Le Forum Chasse a été mis sur pied pour tenter de dégager les options que les hommes politiques seront amenés à trancher. Y sont représentés les naturalistes, les chasseurs, les agriculteurs et les propriétaires ruraux.
 
FLASH INFO N°27 - 09.01.2012 : Eupen, on ne pourra plus chasser en battue en forêt communale
Le conseil communal d’Eupen a décidé d’interdire la chasse en battue dans les bois de la commune, comme à Plombières et La Calamine depuis 6 et 18 ans. Seule la “ poussée silencieuse ” sera autorisée en forêt communale dès l’ouverture de la chasse, en octobre prochain.
Pour Dieter Pankert, échevin de la Forêt, la mesure ne vise pas à nuire aux chasseurs. Elle est plutôt éthique: “ Lors de la chasse en battue, le gibier est stressé par le bruit occasionné par rabatteurs et leurs chiens. De nombreux animaux sont blessés, mais parviennent à s’enfuir.
Désormais, le gibier sera rabattu en silence vers la ligne de tir. “ Là, les chasseurs seront postés sur des miradors, de façon à ce que les projectiles soient tirés de biais. Ainsi, les balles qui ne sont pas arrêtées par un animal ou un arbre termineront leur course en terre.
Au cantonnement de Spa, on est aussi favorable à “ la poussée silencieuse ”. Si cette façon de chasser est régulièrement proposée aux organisateurs de chasse, elle reste exceptionnelle. “ Dans notre cantonnement, la majorité des chasseurs sont francophones et traditionnellement, ils préfèrent la chasse en battue. Les chasseurs germanophones ou allemands sont eux plus friands de la chasse à l’affût ou à l’approche ”, explique Jean Valière, chef de cantonnement.
Vu sur laMeuse.be ce 09.01.2012
FLASH INFO N°26 - 06.01.2012 : Pour l'année cynégétique 2011-2012, la chasse à l'approche et à l'affût de l'espèce cerf est prolongée jusqu'au 31 janvier 2012.
Cette prolongation de la période de chasse est limitée, pour les cerfs mâles boisés, à concurrence des minima imposés par les plans tirs délivrés par le Département de la Nature et des Forêts.
A votre disposition, ci-dessous, le détail de l'arrêté du Gouvernement wallon dérogeant à l'arrêté du Gouvernement wallon du 12 mai 2011 fixant les dates de l'ouverture, de la clôture et de la suspension de la chasse, du 1er juillet 2011 au 30 juin 2016 (M.B. 30.12.2011) :
 
FLASH INFO N°25 - 03.01.2012 : Inscription à l'examen de chasse 2012
L' examen théorique en vue de l’obtention du permis de chasse (1 session par année) aura lieu le samedi 10 mars 2012. Cet examen théorique est très sérieux et demande une préparation assidue.
auditoire-ulg.jpg
Selon vos souhaits et pour mettre " un maximum de chances de votre côté " vous pouvez vous inscrire à des cours théoriques divers donnés par des spécialistes ou des gens d'expérience. Vous pouvez également décider d'assimiler la matière par vos propres moyens sans suivre de cours.
Sachez qu'il existe plusieurs livres sur le sujet dont notamment notre création qui reprend 300 pages couleurs avec une foule de renseignements sur cet art qu'est la chasse. Quoique vous décidiez, si vous souhaitez présenter cet examen, Il est  est important de s'inscrire à cette épreuve.
Vous pouvez télécharger le formulaire d’inscription à l’examen en cliquant sur le lien ci-contre : formulaire-d-inscription-examen-2012.pdf formulaire-d-inscription-examen-2012.pdf
Ce formulaire doit être envoyé au D.N.F. sous pli recommandé avant le 1er février 2012, même pour les candidats qui ne doivent plus présenter que l'examen pratique en mai 2012.
-----> Voir aussi plus bas dans cette rubrique notre Flash info N° 22 du 10.11.2011 <-----
FLASH INFO N°24 - 05.12.2011 : Un site de nidification du faucon hobereau à Sprimont
(Lu dans la presse : extrait)
Trois espèces de faucons nichent en Wallonie :
-          Le faucon crécerelle
-          Le faucon Pèlerin
-          Le faucon Hobereau
Le plus commun des trois est le faucon crécerelle dont les effectifs sont estimés à 2700 couples en Wallonie et dont la technique de chasse, le vol en « Saint-Esprit » (un vol sur place) permet une identification aisée.
faucon-crecerelle.jpg
Le faucon Pèlerin est lui beaucoup moins répandu, de l’ordre des 25 à 30 couples nicheurs en Wallonie. Outre sa nidification sur des parois rocheuses, le faucon Pèlerin adopte des nichoirs sur des hauts édifices (centrales électriques, pylônes, cathédrales, …).
faucon-pelerin.jpg
Le faucon Hobereau est certainement le moins connu des trois. Sa population wallonne est estimée à 340-380 couples. Cet été,  il a été découvert un site de nidification sur la commune de Sprimont dans les environs de Dolembreux. C'est un migrateur qui peut être observé dans nos régions de fin avril jusqu'au mois d'octobre.
faucon-hobereau.jpg
Sources :
Contact Régionale Natagora Vesdre et Ourthe : VAN DAMME Paul
Réf. Bibliographiques : Les rapaces diurnes et nocturnes (P. Géroudet, Delachaux et Niestlé)
FLASH INFO N°23 - 14.11.2011 : Les renards wallons infestés par la trichine ?
Appel à participation à la campagne nationale de collecte !
En bref !
Objectif ?
Collecter 200 renards tués récemment en Wallonie en vue de vérifier s’ils sont porteurs de trichines, un parasite qui peut affecter les porcs d’élevage également.
Qui ?
appel à participer concerne essentiellement les chasseurs, mais également toutes les autres bonnes volontés. L’opération n’est pas rémunérée.
Comment ?
- Placer les cadavres frais (moins de 2 jours) dans un sac en plastique solide.
- Ne pas congeler les cadavres !
- Renseigner, sur une étiquette ou un papier libre remis dans le sac, la commune d’où ils proviennent et éventuellement le sexe de l’animal.
- Avertir l’ARSIA qu’un renard est à collecter, par mail (chasse@arsia.be) ou par téléphone (0496/27.79.57) le lundi matin. Mentionner votre nom, votre numéro de GSM, l’adresse où le renard peut être collecté (avec le lieu précisé), la date de tir et la commune dans laquelle le renard a été abattu.
Quelles précautions ?
En raison des risques de contamination par la rage (théoriquement) ou l’échinococcose alvéolaire, il est essentiel de prendre des précautions lors de la manipulation des renards. Porter des vêtements de protection (combinaison jetable), des gants jetables solides et un masque de protection bien adhérent. Ce matériel est disponible dans la plupart des cantonnements DNF (http://environnement.wallonie.be/dnf/servext/adsednf.htm) et des conseils cynégétiques.
Contexte détaillé
En Belgique, tous les porcs de boucherie sont analysés quant à la présence éventuelle de Trichinella. Néanmoins, cela fait très longtemps que ce parasite n’a plus été détecté chez les porcs élevés industriellement (entre autres porcs d’engraissement tenus dans des porcheries modernes fermées). Quelque 11 millions de porcs sont testés annuellement en Belgique. Afin de ne plus devoir accomplir ces tests, la Belgique a introduit auprès de l’UE une demande de reconnaissance officielle en tant que « région à risque négligeable ».
Afin d’appliquer le statut européen, 200 renards pour la Wallonie (et 300 renards pour la Flandre) doivent être analysés annuellement au moyen d’échantillons musculaires frais. Il est prévu que le DNF participe à la collecte pour 100 animaux et il est espéré que les chasseurs wallons pourront participer à la collecte de 100 animaux également. N.B. : d’autres animaux sensibles aux trichines peuvent éventuellement être collectés : ratons laveurs, chiens viverrins, chats, fouines, et blaireaux.
Les résultats obtenus seront présentés à la Commission UE et aux autres États membres.
En Wallonie, l’Association Régionale de Santé et d’Identification Animales (ARSIA) est chargée de la logistique relative à la collecte des 200 renards, de l’échantillonnage de ceux-ci, du conditionnement et de l’expédition des échantillons pour analyse.
Quelles précautions prendre vis-à-vis de maladies transmissibles à l’homme ?
1) La rage
Le risque (théorique) de contamination par la rage par la manipulation « superficielle » d’animaux morts est extrêmement limité. Le virus est en effet très rapidement inactivé après la mort de son porteur (en quelques heures). Une contamination survient presque exclusivement lors de la morsure par un animal malade, une injection directe dans un muscle transmettant alors le virus.
Le contact de la peau avec de la lymphe contaminée (salive,…) d’un animal malade ou mort depuis peu est en principe sans danger. En cas de lésions cutanées (éraflures,…), la probabilité théorique existe que ces petites blessures fassent office de voie d’accès pour le virus. Le port de gants élimine cependant ici tout risque.
2) L’échinococcose alvéolaire
Ces dix dernières années, un intérêt accru est apparu dans tous les pays d’Europe occidentale quant aux risques potentiels liés à l’échinococcose alvéolaire. Il s’agit d’une affection très grave causée par le stade larvaire du ténia du renard, Echinococcus multilocularis. Ce stade larvaire peut dans des cas très rares se développer chez l’homme après l’ingestion d’un œuf de taille microscopique.La situation en Wallonie est préoccupante, avec quasiment 25 % des renards qui se sont avérés contaminés par E. Multilocularis.
Il est donc important de prendre certaines précautions lors de la manipulation de renards (morts) afin de limiter les risques de contamination.
La manipulation contrôlée d’un animal mort semble comporter beaucoup moins de risque que le contact direct avec des matières fécales de renard. Celles-ci sont en effet la voie de prédilection par laquelle les œufs de ténia sont propagés. Le risque théorique existe toutefois que des œufs se retrouvent collés sur le pelage du renard lorsque l’animal s’est léché, et qu’ils se retrouvent en contact avec la personne qui manipule le cadavre. L’œuf doit ensuite encore être ingéré par l’homme pour pouvoir, dans de rares cas, donner lieu à une contamination effective par la larve du ténia.
Le contact avec de l’urine ou du sang de renard est à cet égard absolument sans danger : les œufs ne sont ni excrétés dans l’urine, ni transportés dans le sang. Une contamination reste possible par inhalation. Le port de gants jetables, de vêtements de protection (combinaison jetable) et d’un masque de protection permet de rendre négligeable le risque supplémentaire, de même qu’une manipulation adéquate au moyen de sacs solides.
Une élimination complète de tout risque n’est cependant pas possible. Par exemple, toute personne qui travaille souvent dans les champs court toujours le risque de marcher sans le savoir dans des excréments de renard, et d’ensuite monter dans une voiture avec ces chaussures…
Comment manipuler les renards dans le respect des règles de biosécurité ?
En vue d’une manipulation sûre, il est indispensable de porter des vêtements de protection (combinaison jetable), des gants jetables solides (une double paire) et un masque de protection bien adhérent. Il faut utiliser des sacs en plastique transparents, solides et de grand format, ainsi que des bandelettes de fermeture (serre-câbles en plastique). Ce matériel est disponible dans la plupart des cantonnements DNF (http://environnement.wallonie.be/dnf/servext/adsednf.htm) et des conseils cynégétiques.
  • Le grand format des sacs (95 cm x 95 cm) permet d’emballer l’animal mort sans que celui-ci n’entre en contact avec la face extérieure du sac, puisque le sac peut pour ainsi dire être « ouvert » au préalable sur le sol. (Remarque : il est déconseillé de mettre le sac en contact avec le sol situé à proximité immédiate de l’animal mort, l’expérience nous apprend en effet que les animaux morts ont souvent déjà été déplacés ou retournés par d’autres personnes)
  • La solidité des sacs doit permettre d’éviter qu’ils ne se déchirent rapidement, par exemple par contact avec les griffes du renard ou des os cassés ; ce point doit en particulier être pris en considération dans le cas des animaux morts devenus rigides.
  • Si les circonstances le nécessitent (sac déchiré, contamination de la face extérieure du sac), on peut toujours emballer le premier sac dans un deuxième sac (suivant la même méthode : ouvrir au préalable le deuxième sac).
  • Les gants jetables sont retirés vers l’intérieur et jetés dans le sac en plastique en même temps que la bâche en plastique et la combinaison jetable.
  • Pour la fermeture du sac, des bandelettes de fermeture serrées fermement (serre-câbles en plastique) offrent la meilleure garantie contre une ouverture malencontreuse du sac. Afin de laisser le moins d’espace libre possible à l’intérieur du sac après avoir noué celui-ci, on peut replier le col du sac en forme de ‘U’ et ensuite serrer le serre-câble autour de la double épaisseur, le plus possible contre l’ouverture du sac.
  • Lors de la fermeture du sac, il est souhaitable de ne pas y enfermer de grandes quantités d’air. Cela augmente effectivement la fragilité du sac quant à d’éventuelles perforations, et cela prend beaucoup plus de place dans le congélateur. Il est cependant bien évident que les précautions en matière d’hygiène personnelle prévalent ici : il faut à tout prix éviter que le reflux d’airissu du sacne vous arrive au visage. On ne peut en effet pas exclure que, dans des conditions de chaleur sèche, des œufs de ténia soient transportés dans ce flux d’air. Il est d’ailleurs toujours conseillé d’effectuer le ramassage lorsque l’humidité de l’air est plus élevée (p.ex. à l’aube).
  • Il est formellement déconseillé de faire réaliser le ramassage de renards par des tiers s’ils ne sont pas suffisamment au courant de la procédure à suivre et/ou s’ils ne disposent pas du matériel adéquat. Si des animaux sont tout de même mis à disposition de cette manière (déjà ramassés, p.ex. dans un sac poubelle, et remis par des chasseurs ou par les services communaux,…), le protocole de sécurité doit bien entendu encore être appliqué : les placer après contrôle dans un sac solide et fermer solidement le sac.
  • la transparence des sacs permet à toute personne confrontée au sac dans une phase ultérieure d’apercevoir en un coup d’œil ce qu’il contient, et donc de pouvoir évaluer immédiatement « le risque » lors de prochaines manipulations.
Une étiquette en plastique est collée au sac contenant l’animal, sur laquelle sont mentionnés le lieu d’origine (commune) et la date de ramassage. On peut éventuellement aussi noter le sexe de l’animal. Une étiquette distincte doit être complétée par animal collecté. Il est pratique d’attacher au préalable l’étiquette autour de la bandelette de fermeture et d’ensuite seulement fermer celle-ci ; n’utilisez pas d’encre hydrosoluble (!), mais plutôt un crayon ou un feutre à alcool par exemple.
Le renard est dans le sac. Qui contacter ?
Ne pas congeler les cadavres ! Les déposer dans un endroit aisément localisable et avertir l’ARSIA le lundi matin au plus tard qu’un renard est à collecter, par mail (chasse@arsia.be) ou par téléphone (0496/27.79.57). Mentionner votre nom, votre numéro de GSM, l’adresse où le renard peut être collecté (avec le lieu précisé), la date de mort et la commune dans laquelle le renard a été abattu.
Le ramassage se fera uniquement en début de semaine, après les chasses du week-end. Cela permettra de rationaliser les trajets et de réduire les frais de l’opération (supportés par les Régions et le Fédéral). Lors du ramassage, vous recevrez un nouveau sac, ainsi que des gants jetables neufs, en compensation du matériel utilisé. Pour le premier renard, le matériel utile peut être le vôtre, ou être obtenu auprès du DNF local (cantonnement), voire de votre conseil cynégétique.
Dès que le nombre requis de renards sera atteint, un communiqué paraîtra pour signaler la fin de l’action. Tous les renards signalés avant cette date seront collectés.
Le Département de la Nature et de la Forêt vous remercie d’avance pour votre contribution essentielle.

DNF – Direction de la chasse et de la Pêche

FLASH INFO N°22 - 10.11.2011 : Examen de chasse 2012

24 octobre 2011 - Département de la Nature et des Forêts -  Direction de la Chasse et de la Pêche - Examen de chasse 2012

En application de l'article 4 de l'arrêté du Gouvernement wallon du 2 avril 1998 organisant l'examen de chasse en Région wallonne, l'examen de chasse 2012 aura lieu comme suit :
- épreuve théorique : le samedi 10 mars 2012;
- première sous-épreuve pratique : les jours ouvrables du 30 avril au 11 mai 2012;
- deuxième sous-épreuve pratique : les jours ouvrables du 21 mai au 25 mai 2012.
En fonction du nombre de candidats inscrits, certaines journées, prévues pour le passage de l'épreuve pratique de l'examen de chasse, pourront être annulées ou ajoutées.
Les demandes d'inscription à cet examen doivent être introduites au moyen du formulaire disponible au Département de la Nature et des Forêts, avenue Prince de Liège 15, 5100 Namur (Jambes), tél. : 081-33 58 50 ou sur http://formulaires.wallonie.be/p004381_216.jsp.
Ce formulaire dûment complété doit être envoyé à cette adresse par pli recommandé à la poste au plus tard le 31 janvier 2012.
FLASH INFO N°21 - 11.10.2011 : Rare accident de chasse
Un chasseur est mort empalé mardi après avoir été chargé par le cerf qu'il traquait lors d'une partie de chasse dans les Ardennes belges, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information du journal l'Union/L'Ardennais.
Cet accident rarissime a eu lieu dans la commune belge d'Alle-sur-Semois, à quelques kilomètres de la frontière franco-belge.
La victime, un agriculteur à la retraite de 67 ans, est décédée à l'hôpital Manchester de Charleville-Mézières en début d'après-midi, selon des proches et le maire de la commune de Saint-Menges, près de Sedan dans les Ardennes, dont il est originaire.
Le chasseur a reçu dans l'oeil un andouiller, une extrémité du bois du cerf, qui a percé sa boîte crânienne, une blessure qui s'est révélée mortelle.
Au moment de l'accident, la victime empruntait une coulée, chemin formé dans la forêt par le passage des animaux, en faisant du bruit afin de faire sortir le gibier de la forêt pour qu'il puisse être tiré par d'autres chasseurs postés en lisière ou dans une clairière.
Mais, alors que le gibier a l'habitude de fuir en avant, le cerf a fait volte-face et s'est rué sur son poursuivant, ce qui est exceptionnel, selon des chasseurs de la région.
Source : Belga
FLASH INFO N°20 - 20.09.2011 : Le brame du cerf et les points d’écoute libre
avec le CRIE du Fourneau Saint-Michel
Qu’est ce qu’un CRIE ?
C’est un Centre Régional d’Initiation à l’Environnement. Il en existe 11 et tous sont financés par la Wallonie. Les CRIE vous proposent une multitude d’activités "nature et environnement" originales. Ici, pas "d’occupationnel nature" : derrière chaque activité proposée se cachent une réflexion et une logique qui s’inscrivent dans un projet de sensibilisation au Développement Durable. Cela garantit aux enseignants, guides natures, parents, enfants ou simples promeneurs qu’ils y trouveront des activités de choix, toujours éducatives et de qualité. Plus d’informations : www.crie.be
Le CRIE du Fourneau Saint-Michel ?
Le brame du cerf est très intense dans le massif forestier de Saint-Hubert.
L’écoute du brame est pratiquée par de plus en plus de personnes mais, pendant cette période, la quiétude des animaux sur les zones de brame est essentielle. Pour ce faire, un périmètre a été délimité sur le massif et balisé par des affiches. L’accès y est interdit entre 17h00 et 9h00 sauf sur certains points d’écoute libre ou en groupes encadrés. Le plan de ces points d’écoute est téléchargeable sur le site www.crie.be ou ci-dessous (PDF) :
Respectez ces contraintes qui ne durent que du 10 au 30 septembre, elles vous sont proposées dans l’intérêt de la faune et pour vous permettre de mieux profiter de ces moments magiques.
Votre collaboration est essentielle à la réussite de cette opération de restauration de la quiétude de la faune pendant cette période particulièrement sensible pour les animaux.
Pour toute autre renseignement :
CRIE du Fourneau Saint-Michel
Fourneau Saint-Michel, 10
6870 Saint-Hubert
T 084 34 59 73
F 084 34 59 71
N° de compte TRIODOS : BE79 5230 8037 9733
Code BIC : TRIOBEBB
E-mail général : crie@criesthubert.be
Visitez le site du CRIE du Fourneau Saint-Michel :  http://www.criesthubert.be/
FLASH INFO N°19 - 20.08.2011 :
Arrêté du Gouvernement wallon autorisant temporairement l’exercice de la chasse dans une partie des réserves naturelles domaniales des Hautes-Fagnes
Applicable du 1er juillet 2011 au 1er juillet 2016
FLASH INFO N°18 - 27.07.2011 : Ouffet : un chasseur décède à la suite d’une attaque de frelons
Un chasseur a été surpris mardi soir par un essaim de frelons alors qu’il se trouvait sur un mirador dans un bois à Ouffet (en province de Liège). Le septuagénaire a été piqué par plusieurs insectes et est décédé sur place, a-t-on appris mercredi auprès de la police de la zone du Condroz liégeois.
Un chasseur domicilié à Ouffet et âgé de 79 ans s’est positionné mardi soir en compagnie d’un collègue sur un mirador situé dans le bois de Renson, la chasse à l’affût ayant été ouverte récemment. Vers 19h00, les deux hommes ont été surpris et attaqués par un essaim de frelons. Le chasseur septuagénaire a été piqué à plusieurs reprises et est décédé sur place tandis que son accompagnateur s’en est sorti indemne. L’équipe médicalisée de l’hélicoptère de Bra-sur-Lienne est intervenue, en vain. On ignore si l’homme a été victime d’une réaction allergique ou si c’est la multitude des piqûres qui a causé son décès. Le frelon injecte le venin directement dans les vaisseaux sanguins "Le frelon injecte une dose plus importante de venin que les autres hyménoptères. Son dard étant par ailleurs plus long, la piqûre est plus profonde et le venin peut être directement injecté dans les vaisseaux sanguins, ce qui peut accélérer une réaction allergique", a expliqué Martine Mostin, directrice du centre anti-poison.
Source : RTL info 27 juillet 12H02
FLASH INFO N°17 - 10.06.2011 : Examen Pratique de chasse de la Région Wallonne 2011 (2ème partie)
Voici le résultat concernant la deuxième partie de l’épreuve pratique (Tirs) de l’examen de chasse 2011 : Nous vous informons que pour la 2ème sous-épreuve pratique (tirs), 291 candidats étaient présents ... et les 291 candidats ont réussi l’épreuve.
Cette dernière épreuve clôture ainsi l’examen de chasse de la Région Wallonne pour l’année 2011. Nous tenons à féliciter les 291 candidats et souhaitons à tous une bonne et belle année de chasse pour la nouvelle saison 2011-2012 dans le respect de la nature et dans la sécurité !
FLASH INFO N°16 - 14.05.2011 : Examen Pratique de chasse de la Région Wallonne 2011 (1ère partie)
En ce qui concerne la première partie de l’épreuve pratique de l’examen de chasse 2011 :
381 candidats étaient convoqués.
337 se sont effectivement présentés à l’examen
291 ont réussi l’épreuve.
La seconde épreuve se déroulera lors de la semaine du 23 mai.
 
FLASH INFO N°15 - 20.04.2011 : Principales occupations du territoire de la Région Wallonne
Principales occupations du territoire
L’occupation du territoire en Région wallonne est caractérisée par un milieu physique plus favorable à l’agriculture au nord et plus propice au pâturage et à la forêt au sud. Le territoire wallon est soumis à la pression de l’urbanisation qui s’étend au-delà des traditionnelles zones urbaines du sillon Sambre-et-Meuse aux dépens des terres agricoles et pastorales.
Des terres agricoles qui s’urbanisent
D’après le cadastre, la Wallonie occupe une superficie de 16 844 km2 pour un peu plus de 3 400 000 habitants, soit une densité de population de 205 hab/km2. Comparée à la moyenne européenne de 32 hab/km2, cette densité est relativement élevée mais inférieure à celle de la Flandre (441 hab/km2). Le territoire wallon est occupé pour moitié par des terres agricoles et pour un tiers par des surfaces boisées. Les surfaces urbanisées, en constante progression (+ 20 % en 21 ans), représentent 14 % du territoire. Cette urbanisation se fait au détriment des terres agricoles (- 5 % en 21 ans).
Milieu physique, mode de vie et pression urbaine
Le sous-sol wallon, constitué de roches meubles recouvertes d’une couche de limons au nord du sillon Sambre-et-Meuse et de roches sédimentaires dures généralement à faible profondeur au sud du sillon, explique avec le climat la prédominance respective des paysages agricoles et sylvo-pastoraux de ces deux sous-régions. Le développement des villes et des voies de communication le long du sillon Sambre-et-Meuse est étroitement lié au passé industriel de la Région. L’urbanisation extensive, tant dans les zones rurales proches de Bruxelles et les périphéries des principales agglomérations qu’en bordure des villages, s’explique notamment par la tertiairisation de l’économie et les facilités de déplacement automobile. Dans ce contexte, les logements ont en grande partie perdu leur dépendance au lieu de travail. L’habitat rural traditionnel dédié au logement et à la production agricole évolue ainsi vers un habitat résidentiel et d’agrément plus étendu et dispersé.
Sources : état.environnement.wallonie.be
FLASH INFO N°15 - 31.03.2011 : Résultats de l’Examen de Chasse Théorique 2011 de la Région Wallonne
Le 5 mars 2011 dernier, la première épreuve de l’examen de chasse 2011 de la Région Wallonne s’est déroulée. Cette première partie était la partie théorique comportant 80 questions : Connaissance de la réglementation sur la chasse et la conservation de la nature (questions n° 1 à 20) Connaissance du gibier, des animaux sauvages et des chiens de chasse (questions n° 21 à 60)  Connaissance des armes, munitions et éthique de la chasse (questions n° 61 à 80).
Nous pouvons dès à présent vous communiquer les résultats officiels de cette 1ère partie :
485 candidats francophones se sont présentés à l’examen et 275 d’entre eux l’ont réussi (57 %)
52 candidats germanophones se sont présentés à l’examen et 28 d’entre eux l’ont réussi (54 %)
Nous ne manquerons pas de vous communiquer les résultats de la suite de l’examen qui comporte encore 2 parties (pratiques) suivantes qui se déroulerons bientôt.
Nous souhaitons bonne chance aux candidats qui se présenterons aux 2 épreuves suivantes !
 
FLASH INFO N°14 - 16.03.2011 : Conseil supérieur wallon de la Chasse (CSWC)
MISSION
Le Conseil a pour mission de donner au Ministre qui a la chasse dans ses attributions un avis sur toutes les questions intéressant directement ou indirectement la chasse.
COMPOSITION
Le Conseil supérieur wallon de la Chasse compte au maximum 24 membres, désignés par le Gouvernement et répartis en :
- 16 membres représentant les différentes zones cynégétiques, les différents modes de chasse et les associations ou groupements « les plus représentatifs du monde de la chasse. Tous doivent être titulaire d’un permis de chasse délivré en Région wallonne ;
- 6 membres désignés pour représenter 3 autres organes consultatifs :
2 membres représentant le Conseil supérieur wallon de la conservation de la nature ;
2 membres représentant le Conseil supérieur wallon de la forêt et de la filière bois ;
2 membres représentant le Conseil supérieur wallon de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de l’alimentation ;
- 2 membres appartenant au monde scientifique en relation directe avec la chasse et le gibier.
Il n’y a pas de suppléants. Les président et vice-président du conseil de la chasse sont désignés par le Ministre au sein des 24 membres précités. Le dernier renouvellement a été effectué le 19 juillet 2007, pour une durée de cinq ans.
REFERENCE LEGALE
Arrêté du Gouvernement wallon du 23 mars 1995 (M.B. 31/05/1995) fixant le fonctionnement et les modalités de consultation du Conseil supérieur wallon de la Chasse.
Cet arrêté a abrogé l’arrêté de l’Exécutif régional wallon du 9 juin 1982 instituant un Conseil supérieur wallon de la Chasse.
Arrêté du Gouvernement wallon du 19 juillet 2007 (M.B. 03/08/2007) désignant les membres du CSWC et arrêté ministériel du 25 juillet 2007 (M.B. 10/08/2007) désignant le président et le vice-président du CSWC.
La chasse est régie en Région wallonne par la loi du 28 février 1882 sur la chasse et ses modifications successives.
COORDONNEES
Président : Benoît PETIT
Vice-Président : Michel SERVAIS
Le secrétariat est assuré par le Pôle "Nature-Ruralité".
FLASH INFO N°13 - 02.03.2011 : Les canards en Belgique
Saviez-vous qu’il existe 2 groupes généraux de canards ?
2 groupes généraux existent : Les canards de surface et  Les canards plongeurs
Les canards de surface
Les canards sont monogames. Ils abandonnent leur territoire de nidification après la naissance des jeunes et recherchent un territoire d’alimentation. Les canards de surface ne plongent pas pour chercher leur nourriture dans l’eau. Ils barbotent queue en l’air et la tête en bas dans l’eau. La queue est développée et dirigée en oblique vers le haut. Ils volent hors de l’eau d’un bond. Ils ne plongent que par jeu ou lorsqu’il y a un danger. Seuls les canards de surface ont, mâles et femelles, un miroir aux ailes. Ils sont omnivores, nourriture végétale et animale. Les anatidés dont les canards sont différents des autres palmipèdes, le bec est déjà différent, arrondi à l’extrémité, souvent aplati et recouvert d’une peau molle. Ce bec se termine par un onglet corné. Sur les bords des 2 mandibules, des lamelles régulièrement disposées filtrent l’eau. Le bec varie suivant l’oiseau. Tous les canards sont nocturnes sauf le fuligule morillon. Pour tous les canards, nous dirons qu’ils pondent environ 12 œufs et qu’ils couvent 28 jours.
Les canards plongeurs
Les canards plongeurs sont des oiseaux d’eau ouverte, profonde et de mer. Ils se nourrissent en plongeant. Ce sont en général des canards assez petits avec un corps ramassé, une queue courte qui descend vers l’eau et à son niveau. Le dos est arrondi, les pattes sont plus à l’arrière que le canard de surface. Contrairement aux canards de surface qui démarrent d’un bond, les canards plongeurs démarrent en courant sur l’eau. Il est nécessaire de bien faire la distinction entre les deux sortes de canards car les plongeurs sont tous protégés !
Exemple de canard de surface : Le canard COLVERT
Exemple de canard plongeur : Le canard NETTE ROUSSE
FLASH INFO N°12 - 13.02.2011 : Demande d’une carte européenne d’armes à feu
(Service des Armes de la Province de Liège)
La carte européenne d’armes à feu a pour objectif d’informer les autorités policières et administratives des autres pays de l’union européenne dans lequel un particuler en possession des armes mentionnées sur ladite carte, du régime légal de ses armes à feu en Belgique (les armes sont-elles légalement détenues). Elle ne remplace pas les autorisations de détention émises en Belgique. La demande doit être introduite à l’aide du formulaire de demande de carte européenne que vous pouvez télécharger ci-dessous. Il faut joindre à la demande, pour chaque armes, la copie des autorisations (modèles 4 et 9 adaptés), de même qu’une copie du permis de chasse muni de la vignette pour l’année cynégétique en cours ou de la licence de tireur sportif selon le cas.
Pour information, Le modèle 4 concerne les armes de défense ou armes de guerre, le modèle 9 concerne les armes de chasse ou de tir sportif.
La durée de validité normale d’une carte européenne est de 5 ans renouvelable une fois (sauf s’il s’agit uniquement d’armes de chasse ou de sport à canon(s) lisse(s) et à un coup, la durée est alors de 10 ans non renouvelable). La demande de renouvellement doit être introduite à l’aide du formulaire à télécharger, avant la date de péremption de la carte.
A toutes fins utiles, il est signalé que les demandes dûment complétées doivent être adressées au minimum 2 mois avant la date du départ projeté.
En cas de modification, la demande est à introduire de la même manière au moyen du formulaire de renouvellement et/ou modification d’une carte européenne (cfr modèle à télécharger).
Pour obtenir des informations complémentaires, vous pouvez contacter :
Gouvernement provincial de Liège
Service des Armes
Place Cathédrale, 16/2
4000 LIEGE

Heures d’ouverture :
Du lundi au vendredi : de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h.
------------------
Téléphone : 04/220.51.30
Fax : 04/220.51.59
FLASH INFO N°11 - 05.02.2011 : La chasse à l’arc en Belgique
La population de sangliers étant de plus en plus fréquente aux abords des villes en Région Wallonne, causant très souvent des dégâts importants dans les jardins privés, de nombreuses personnes dont des associations de tireurs à l’arc proposent d’éliminer ces animaux en pratriquant la chasse à l’arc. Mais à l’heure actuelle, cette chasse à l’arc est INTERDITE EN Région Wallonne !!!
Il y a quelques semaines, ces sangliers étaient en promenade à Seraing ...
 
Ce jour encore, au JT de 19 H, on évoquait encore le souhait de cette chasse à l’arc ...
Mais à l’heure actuelle, cette chasse à l’arc est INTERDITE EN Région Wallonne !!!
FLASH INFO N°10 - 30.01.2011 : La recherche du gibier blessé
Rôle du chasseur et fiche du gibier blessé
Le comportement du chasseur va sans aucun doute influencer à la réussite d’une recherche d’un gibier blessé. En effet, pour éviter de blesser inutilement un gibier, le chasseur consciencieux sera attentif à plusieurs choses avant de commencer une nouvelle saison de chasse.
En toute première chose, le chasseur s’assurera de vérifier correctement le bon fontionnement de son matériel et si nécessaire déposera son arme chez un armurier professionnel afin que ce dernier effectue les contrôles et/ou réparations (réglages) nécessaires. La sécurité reste toujours la prioriré N° 1 !
Lors du tir, le chasseur veillera à utiliser un calibre ainsi que des munitions adaptées à la chasse qu’il pratiquera. Il respectera aussi une distance de tir raisonnable dans les meilleures conditions possibles (bonne identification du gibier, un tir avec une bonne visibilité, bien positionné, pas de "cul", ...). Il sera aussi toujours attentif aux éventuelles réactions du gibier.
Au moment du tir, le chasseur situera l’emplacement du gibier (appelé anschuss) et après signal de fin de battue, contrôlera son tir, la trajectoire de sa balle et effectuera une recherche des indices de blessure éventuelle (sang, poils, fragments d’os, traces anormales au sol, ...). Ce contrôle de tir et de recherche d’indices sera effectué d’abord en premier lieu à l’anschuss et ensuite dans la direction de fuite du gibier sur une distance de maximum 100 M en veillant à éviter de marcher sur la piste empruntée par le gibier blessé. Ne pas oublier de baliser votre recherche et attention, car si un obstacle (ex : buisson) se présente à vous sur cette piste, il faut arrêter tout de suite la recherche, car vous risquez de relever l’animal blessé qui peut être réfugié dans ce buisson.
Le chasseur faira appel à une équipe "conducteur de chien de sang", via le directeur de battue. La Région Wallonne stipule que l’appel du "conducteur de chien de sang" sera toutefois du ressort du chasseur et non plus du directeur de battue.
Le chasseur remplira avec sérieux une fiche spéciale "gibier blessé". Voir dans notre flash N°9 sur L’ABUCS au service du grand gibier blessé ainsi que le site internet qui vous donnera pleine explication sur cette association.
Ci-dessous, vous pouvez télécharger un exemple de fiche "gibier blessé" :
 
FLASH INFO N°9 - 27.01.2011 : L’ABUCS au service du grand gibier blessé
 
L’ABUCS, Association Belge pour l’Utilisation des Chiens de Sang, a été fondée par des chasseurs désireux de mettre au service de la chasse du Grand gibier des chiens de sang spécialement eduqués pour rechercher le gibier blessé. En 19 ans le réseau de conducteurs de chiens disponibles a fait des progrès incontestables et obtenu des résultats très encourageants.
 
La chasse du grand gibier laissait un nombre impressionnant d’animaux blessés derrière elle. Pratiquée surtout en battue, au moyen de carabines de calibres variés souvent trop faibles pour des grands animaux, la chasse en Belgique ne possédait aucune infrastructure pour mettre fin aux souffrances des animaux blessés par la chasse. Certains chasseurs pratiquaient bien des recherches individuelles avec plus ou moins de succès, mais chacun se plaignait du manque d’occasions de recherches. La pratique, l’expérience, tant pour le chien que pour le conducteur, sont en effet autant d’éléments déterminants dans le succès. Un groupe d’amis, chasseurs de grand gibier et amateurs de chiens de sang, décidèrent de mettre sur pied une association qui vit officiellement le jour le 26 janvier 1985 et fut dénommée ABUCS.
Chasse-ardennes vous conseille vivement de visiter le site de l’ABUCS afin de découvrir complètement cette merveilleuse association !!
Rendez-vous donc pour toute information complémentaire sur www.abucs.be
FLASH INFO N°8 - 16.01.2011 : Le canard  Siffleur (ou Vingeon)
En Région Wallonne, cette espèce ne peut être chassée à l’heure actuelle ! Mais en Région Flamande, ce canard est chassable entre le 15/10 et le 15/11 (Date valable du 1er Juillet 2008 au 30 juin 2013) !
Mais savez-vous à quoi il ressemble ?
 
 
 
Sa longueur est de 45 cm et son poids entre 500 et 1000 gr. C’est un petit canard grégaire. Le siffleur est migrateur, il migre de septembre à avril. En hiver, on le trouve à la côte, dans les criques et sur les lacs. Le mâle a le dessus de la tête qui est rond. De couleur d’un roux vif avec une calotte frontale de couleur or. Le ventre est blanc, le bec est gris bleu et le cou brun châtain. La poitrine est violacée et le corps gris tendre. La région anale est noire. La couverture alaire est blanche, le miroir est vert et noir chez le mâle et la femelle. La queue est pointue et courte. Le mâle siffle. La femelle est brun-uni, son bec est gris et assez court avec la pointe noire. Les pattes sont bleu-verdâtres. Le siffleur est un voilier rapide et acrobate. Il est herbivore et sa chair est fine.
 
 
 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site