FLASH INFO N°43 - 05.02.2013 : Un article français paru dans la presse (Paris Match) qui va faire parler de lui
Le thème abordé n'est pas banal et après cette lecture, la réputation de la chasse en prend "un coup" ! Dommage !
A vous de juger sur cette publication à méditer .....
La chasse est un art qui doit se pratiquer avec respect et sécurité ! Vraisemblablement, ces situations existent mais attention de ne pas en faire une généralité, très grand nombre de chasseurs heureusement pratiquant un comportement respectable et éthique existent tous les jours et partout dans nos belles régions de Wallonie !
Lire l'article : en cliquant sur le lien ci-dessous :
FLASH INFO N°42 - 30.01.2013 : Congrès 2013 de l’Union Internationale des Biologistes du Gibier (IUGB) du 27 au 29 août 2013, à Bruxelles
Congrès 2013 de l’Union Internationale des Biologistes du Gibier (IUGB)
Contrairement à ce que le nom de l’organisation le laisse à penser, les thèmes abordés vont bien au-delà des questions relatives au gibier. Ce congrès international rassemble, tous les deux ans, un large panel de biologistes, de forestiers, de vétérinaires, de sociologues, d’économistes, de chasseurs et d’autres acteurs intéressés par la conservation, la biologie, la gestion et l’utilisation durable de la faune sauvage en général, dont les espèces gibier.
Nous avons la grande chance de voir ce Congrès s’organiser en Belgique, ce qui n’avait plus été le cas depuis 1985 ! Pour l’occasion, une partie des exposés fera l’objet d’une interprétation simultanée en français.
Document téléchargeable : iugb2013-article
Tous les détails utiles se trouvent sur le site du Congrès, sous : http://www.iugb2013.be/.
DIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L'ENVIRONNEMENT
Département de l’Etude du Milieu naturel et agricole • Direction de la Nature et de l’Eau
Avenue Maréchal Juin, 23 B-5030 Gembloux • Tél. : +32 (0)81 626 420 • Fax : +32 (0)81 615 727
FLASH INFO N°41 - 26.12.2012 : Modification de l'arrêté du Gouvernement Wallon sur les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse
12 MAI 2011. - Arrêté du Gouvernement wallon fixant les dates de l'ouverture, de la clôture et de la suspension de la chasse, du 1er juillet 2011 au 30 juin 2016 (Moniteur belge du 23 mai 2011 pp 29.172 et ss /Ref 2011202448)
Modifié par l’Arrêté du Gouvernement wallon 13 décembre 2012, notifié le 26 décembre 2012 et entrant en vigueur le 7 janvier 2013.
Document PDF disponible pour impression directement ci-dessous :
arrete-gouvernement-wallon-du-11-05-12-ouvertures-2011-2016-modifie-arrete-gouvernement-wallon-du-13-12-12-1.pdf
FLASH INFO N°40 - 12.11.2012 : Examen de chasse 2013
7 novembre 2012 - Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement - Département de la Nature et des Forêts - Direction de la Chasse et de la Pêche - Examen de chasse 2013
En application de l'article 4 de l'arrêté du Gouvernement wallon du 2 avril 1998 organisant l'examen de chasse en Région wallonne, l'examen de chasse 2013 aura lieu comme suit :
- épreuve théorique : le samedi 9 mars 2013;
- première sous-épreuve pratique : les jours ouvrables du 22 avril au 8 mai 2013;
- deuxième sous-épreuve pratique : les jours ouvrables du 27 mai au 31 mai 2013.
En fonction du nombre de candidats inscrits, certaines journées, prévues pour le passage de l'épreuve pratique de l'examen de chasse, pourront être annulées ou ajoutées.
Les demandes d'inscription à cet examen doivent être introduites au moyen du formulaire disponible au Département de la Nature et des Forêts, avenue Prince de Liège 15, 5100 Namur (Jambes). Tél. : 081-33 58 50 ou sur http://www.formulaires.wallonie.be.
Ce formulaire, dûment complété, doit être envoyé à cette adresse par pli recommandé à la poste au plus tard le 31 janvier 2013.
FLASH INFO N°39 - 04.11.2012 : Membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse
(pour une durée de 5 ans)
4 octobre 2012 - Arrêté du Gouvernement wallon désignant les membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse (M.B. 15.10.2012)
Le Gouvernement wallon, Vu la loi du 28 février 1882 sur la chasse, l'article 1er, § 2;
Vu le décret du 15 mai 2003 promouvant la présence équilibrée d'hommes et de femmes dans les organes consultatifs;
Vu le décret du 6 novembre 2008 portant rationalisation de la fonction consultative;
Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 23 mars 1995 fixant le fonctionnement et les modalités de consultation du Conseil supérieur wallon de la Chasse;
Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 27 novembre 2003 portant exécution du décret du 15 mai 2003 promouvant la présence équilibrée d'hommes et de femmes dans les organes consultatifs;
Vu la communication du Ministre qui a la Chasse dans ses attributions motivant l'impossibilité de satisfaire au prescrit de l'article 3, alinéa 1er, du décret du 15 mai 2003 promouvant la présence équilibrée d'hommes et de femmes dans les organes consultatifs, faite conformément aux dispositions de l'article 2 de l'arrêté du Gouvernement wallon du 27 novembre 2003 portant exécution du décret susvisé,
Arrête :
Article 1er. Sont nommés membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse en qualité de :
1° membres effectifs représentant les diverses zones cynégétiques, les différents modes de chasse ainsi que les associations ou les groupements les plus représentatifs du monde de la chasse (seize membres) |
2° membres suppléants représentant les diverses zones cynégétiques, les différents modes de chasse ainsi que les associations ou les groupements les plus représentatifs du monde de la chasse (seize membres) |
1. Mme Blanche Brajkovic, Avenue Blonden 58, Bte 51, B-4000 Liège |
1. M. Patrick Roussille, Chemin du Happart 7, B-7322 Pommeroeul |
2. M. Bertrand de Liedekerke, Rue Oudoumont 1, B-4537 Verlaine |
2. Mme Caroline Boucqueau, Rue des Communes 1, B-5150 Floriffoux |
3. M. André Demortier, Rue Cache Malainne 252a, B-7742 Herinnes |
3. Mme Sophie Querton, Avenue Georges Eekhoud 36, B-1030 Bruxelles |
4. M. Bernard Jolly, Rue de Wanzoul 70, B-4520 Vinalmont |
4. M. Jean-Pierre Staquet, Avenue des Myrtilles 13, B-1950 Kraainem |
5. M. Thierry Lamarche, Rue du Houmier 3, B-4140 Rouvreux |
5. Mme Caroline Delwasse, Place Saint-Walhère 5, B-5651 Gourdinne |
6. M. Benoît Petit, Rue Théodore Baron 37, B-5000 Namur |
6. M. François Amory, Chemin des Théodosiens 199, B-7061 Thieusies |
7. M. Jean-Louis Boudart, Rue de la Bourlotte 14, B-4530 Vaux-Borset |
7. M. Etienne de Broux, Avenue des Combattants 257, B-1490 Court-Saint-Etienne |
8. Mme Kathleen De Fays, Avenue Van Sever 8, B-1970 Wezembeek-Oppem |
8. M. Henry de Radzitzky d'Ostrowick, Avenue Pré des Agneaux 35-41, bte 3, B-1160 Bruxelles |
9. M. Michel Servais, Rue Delsamme 83, B-7110 Strépy-Bracquegnies |
9. M. Grégory Jurion, Rue Désiré Desmet 34, B-1030 Schaerbeek |
10. M. Patrick Warland, Avenue des Bécasses 9, B-1950 Kraainem |
10. Mme Michelle Renward-Eigelshoven, Kortenbusch 31, B-4730 Raeren |
11. M. Patrick Morel, Rue de Longueville 13, B-1315 Incourt |
11. M. Serge Fallon, Route de Wasseiges 27, B-5310 Eghezée |
12. M. Bernard Colot, Rue du Berceau 16, B-7387 Roisin |
12. M. Tanguy Dumont de Chassart, Rue de Chassart 7, B-6221 Saint-Amand |
13. M. Benjamin Calice, Rue Général de Monge 48, B-5660 Petigny |
13. Mme Marina Lieutenant, Rue du Chemin de fer 15, B-1340 Ottignies |
14. M. Hubert Ewbank de Wespin, Enclos de Warelles 4, B-7040 Quevy-Le-Grand |
14. M. Yves Goret, Rue de Bonne Fortune 2, B-7801 Irchonwelz |
15. M. Michel Joachim l, Rue Louis Happart 2, B-4367 Crisnée |
15. M. Charles Wauters, Chemin des Dames 15, B-4280 Hannut |
16. M. Jean-Claude Patard, Rue Jules Destrée 40, B-6250 Aiseau-Presles |
16. M. Jean-Mary Vivier, Rue des Péronnes 51, B-7640 Péronnes-Antoing |
La suppléance de chaque membre effectif est assurée prioritairement par le membre suppléant désigné en regard de chaque membre effectif.
3° membres effectifs représentant le Conseil supérieur wallon de la Conservation de la Nature (deux membres) :
- M. Etienne de Cartier d'Yves, Sur les Sarts 2, B-5330 Sart-Bernard;
- Mme Roseline Beudels-Jamar de Bolsée, Fagne Marron 810, B-4910 La Reid;
4° membres effectifs représentant le Conseil supérieur wallon des Forêts et de la Filière bois (deux membres) :
- Etienne Snyers, Rue du Ruisseau 46, B-1970 Wezembeek-Oppem;
- Jacques Rondeux, Rue des Chars à Boeufs 29, B-6690 Vielsalm;
5° membres effectifs représentant le Conseil supérieur wallon de l'Agriculture, de l'Agro-alimentaire et de l'Alimentation (2 membres) :
ils seront désignés dès renouvellement des mandats de ce conseil consultatif;
6° membres effectifs représentant les milieux scientifiques ayant une relation directe avec la chasse et le gibier (deux membres) :
- M. Jean-Marie Giffroy, Groenendaallaan 16, B-3090 Overijse;
- Mme Christelle Malbrouck, Ninane 21, B-6941 Durbuy;
7° membres suppléants représentant le Conseil supérieur wallon de la Conservation de la Nature (deux membres) :
néant par défaut de candidatures;
8° membres suppléants représentant le Conseil supérieur wallon des Forêts et de la Filière Bois (deux membres) :
- M. Clément Crispiels, Rue du Commerce 49, B-6890 Libin;
- M. François de Meersman, Chaussée de Tirlemont 204b, B-5030 Gembloux;
9° membres suppléants représentant le Conseil supérieur wallon de l'Agriculture, de l'Agro-alimentaire et de l'Alimentation (2 membres) :
ils seront désignés dès renouvellement des mandats de ce conseil consultatif;
10° membres suppléants représentant les milieux scientifiques ayant une relation directe avec la chasse et le gibier (deux membres) :
néant par défaut de candidatures.
Art. 2. Pour le Conseil supérieur wallon de la Chasse, les articles 1er et 2 du décret du 6 novembre 2008 portant rationalisation de la fonction consultative entrent en vigueur le jour de la publication du présent arrêté au Moniteur belge.
Art. 3. Les mandats sont conférés pour une durée de cinq ans.
Art. 4. Une copie du présent arrêté est remise aux intéressés pour notification.
Art. 5. Le présent arrêté entre en vigueur le jour de sa publication au Moniteur belge.
FLASH INFO N°38 - 22.10.2012 : Le nouvel arrêté sur le nourrisage du gibier
Ce jeudi 18 octobre, le Gouvernement wallon a adopté un nouvel arrêté réglementant le nourrissage du gibier en Région wallonne.
Voici le détail complet de l'arrêté (une version complète en PDF imprimable est disponible en bas de l'arrêté) ci-dessous :
Arrêté du Gouvernement wallon fixant les conditions de nourrissage du grand gibier
Le Gouvernement wallon,
Vu la loi du 28 février 1882 sur la chasse, l’article 12termodifié par le décret du 14 juillet 1994 ;
Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 28 mai 2003 fixant les conditions de nourrissage du grand gibier ;
Vu l’avis 52.000/4 du Conseil d’Etat donné le 12 septembre 2012, en application de l’article 84, § 1er, alinéa 1er, 1°, des lois sur le Conseil d’Etat, coordonnées le 12 janvier 1973 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur wallon de la Chasse, donné le 10 mai 2012;
Considérant la surdensité du grand gibier observée en plusieurs endroits de la Région wallonne ;
Considérant que le nourrissage artificiel du grand gibier a pour effet d’augmenter la disponibilité alimentaire ;
Considérant que cette disponibilité alimentaire accrue favorise, à l’instar d’autres facteurs, des niveaux élevés de population de grand gibier ;
Considérant que cette surdensité de grand gibier a pour effet de rompre l’équilibre entre la faune et la flore ;
Considérant qu’elle porte en outre atteinte à la préservation et à la restauration de la biodiversité en milieu rural et forestier, ainsi qu’aux cultures agricoles et aux peuplements forestiers ;
Considérant qu’il est d’intérêt général d’atteindre une réduction très significative des populations de grand gibier afin de rétablir l’équilibre agro-sylvo-cynégétique ;
Considérant dès lors la nécessité de fixer des conditions adéquates de nourrissage du grand gibier dès cette année cynégétique ;
Considérant que les niveaux de population de grand gibier, ainsi que les conditions et la typologie des milieux naturels et agricoles diffèrent au nord et au sud du Sillon Sambre et Meuse ;
Considérant que ces différences justifient l’adoption de régimes distincts au nord et au sud du Sillon Sambre et Meuse concernant le nourrissage du grand gibier ;
Sur la proposition du Ministre la Ruralité;
Après délibération,
Arrête
Chapitre premier
Des définitions et champ d’application
Article 1er. Pour l’application du présent arrêté, on entend, par fonctionnaire compétent, le directeur du Département de la Nature et des Forêts dans le ressort duquel est située la superficie la plus importante du territoire de chasse, que celui-ci relève ou non d’un conseil cynégétique agréé.
Article 2. Le nourrissage du grand gibier dans les établissements d’élevage autorisés conformément à l’article 12bis, §2, 2e tiret, de la loi du 28 février 1882 sur la chasse n’est pas soumis aux dispositions du présent arrêté.
Chapitre II
Des dispositions générales
Article 3. Tout nourrissage du grand gibier au nord du sillon Sambre et Meuse est interdit.
Au sud du sillon Sambre et Meuse, le nourrissage supplétif du grand gibier et le nourrissage dissuasif du sanglier sont autorisés aux conditions fixées par le présent arrêté et moyennant avertissement préalable adressé au fonctionnaire compétent.
Article 4. L’utilisation d’agrainoirs et de postes d’agrainage pour le petit gibier et le gibier d’eau n’est pas considérée comme nourrissage du grand gibier.
En présence de grand gibier sur le territoire de chasse concerné, les nourrissages visés à l’alinéa 1er, lorsqu’ils sont approvisionnés avec des aliments autres que du froment ou du triticale, sont efficacement protégés de la dent du grand gibier.
Article 5.
§1er. Le Conseil cynégétique agréé adresse au fonctionnaire compétent les avertissements préalables de nourrissage supplétif du grand gibier et de nourrissage dissuasif du sanglier pour les territoires de chasse de ses membres.
Le titulaire du droit de chasse, lorsque celui-ci n’est pas membre d’un conseil cynégétique agréé, adresse au fonctionnaire compétent les avertissements préalables de nourrissage supplétif du grand gibier et de nourrissage dissuasif du sanglier.
Les avertissements préalables de nourrissage sont adressés au fonctionnaire compétent par tout moyen permettant de conférer une date certaine à l’envoi.
§2. Sont joints à chaque avertissement préalable de nourrissage :
1° une carte de l’Institut géographique national au 1/10.000, au 1/20.000 ou au 1/25.000 reprenant les limites du territoire de chasse et indiquant les lieux de nourrissage envisagés ainsi que les endroits cultivés et/ou pâtures à protéger ;
2° l’engagement écrit de permettre en tout temps, sur le territoire de chasse concerné, le libre accès des agents du Département de la Nature et des Forêts en vue du contrôle du nourrissage.
L’avertissement préalable de nourrissage doit être renouvelé lorsqu’il y a un changement au niveau de la localisation des lieux de nourrissage ou en cas de changement du titulaire du droit de chasse.
Chapitre III
Des conditions de nourrissage du grand gibier
Section 1 – Conditions générales
Article 6. Tout nourrissage de grand gibier est interdit en dehors des bois et forêts et à moins de deux cent mètres d’une lisière forestière.
Article 7.
§1er. Les lieux de nourrissage de tout grand gibier ne peuvent pas être situés :
1° à moins de deux cent mètres de tout terrain où la chasse à tir est pratiquée par autrui ;
2° à moins de cinquante mètre de tout cours d’eau, en ce compris les sources.
§2. Un lieu de nourrissage ne peut pas être imposé à un propriétaire forestier sur ses terrains contre son gré.
Article 8.
Le fonctionnaire compétent peut exiger le déplacement d’un lieu de nourrissage du grand gibier en vue d’éviter des dégâts à certains peuplements forestiers ou dans l’intérêt de la conservation de la nature ou si celui-ci n’est pas conforme aux articles 6 ou 7.
Le fonctionnaire compétent notifie sa décision au titulaire du droit de chasse ou au conseil cynégétique par tout moyen conférant une date certaine à l’envoi.
Le titulaire du droit de chasse ou le conseil cynégétique exécute la décision dans les délais précisés par le fonctionnaire compétent.
Article 9.
Un recours contre les décisions du fonctionnaire compétent, prises en application des articles 8 et 16, est ouvert au titulaire du droit de chasse auprès du Directeur général de la Direction générale opérationnelle de l’agriculture, des ressources naturelles et de l’environnement du Service public de Wallonie.
Ce recours est introduit, sous peine d’irrecevabilité, dans un délai de quinze jours à dater de la notification de la décision du fonctionnaire compétent.
Le Directeur général notifie sa décision au demandeur dans un délai de quarante-cinq jours à dater de la réception du recours.
Le recours n’est pas suspensif de la décision attaquée.
Section 2 – Nourrissage supplétif du grand gibier
Article 10.
Pour le nourrissage supplétif du grand gibier, le foin de graminées et/ou de légumineuses, en ce compris le foin de luzerne, à l’exclusion de tout ensilage et ensilage préfané, est seul autorisé.
Article 11.
Le nourrissage supplétif du grand gibier répond aux conditions suivantes :
1° les points de distribution de nourriture sont uniformément répartis sur l’étendue des territoires à raison de deux points minimum aux mille hectares boisés ;
2° l’approvisionnement de chaque point de distribution est autorisé dès le 1er novembre et doit être assuré de façon permanente jusqu’à la date du 30 avril.
Section 3 – Nourrissage dissuasif du sanglier
Article 12.
Le nourrissage dissuasif du sanglier est permis uniquement durant la période comprise entre le 1er avril et le 30 septembre.
Article 13.
L’orge, le froment, l’épeautre, le triticale et le seigle, en mélange avec du pois, sont seuls autorisés pour le nourrissage dissuasif.
La distribution des aliments est réalisée de façon permanente et dispersée, par traînées de dix à quinze mètres de large et de deux cent à deux cent cinquante mètres de long.
L’épandage est effectué uniquement à la main et à la volée, et à l’exclusion de tout moyen mécanique ou motorisé.
Article 14.
Les silos et réservoirs de stockage destinés au nourrissage dissuasif du sanglier sont interdits en forêt.
Article 15.
Un point de nourrissage dissuasif du sanglier ne peut pas être établi sur une superficie boisée inférieure à cinquante hectares d’un seul tenant.
Des nourrissages supplémentaires peuvent être établis, à concurrence d’un point de nourrissage par superficie de deux cent cinquante hectares de bois d’un seul tenant.
Chapitre IV
Dispositions transitoires et finales
Article 16.
§1er. Est considéré comme territoire de chasse « point noir » pour l’application du présent article, le territoire de chasse sur lequel le prélèvement moyen en sangliers pour les années cynégétiques 2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012 est supérieur à 75 sangliers/1000 hectares.
Pour l’année cynégétique 2014-2015, est également considéré comme territoire de chasse « point noir » le territoire de chasse sur lequel le prélèvement moyen en sangliers pour les années cynégétiques 2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012 est supérieur à 60 sangliers/1000 hectares.
Pour le 31 mars 2013 et par tout moyen conférant date certaine à l’envoi, le fonctionnaire compétent notifie aux titulaires de droit de chasse concernés, que leur territoire de chasse est considéré comme territoire de chasse « point noir ».
§ 2. Par dérogation à l’article 3, alinéa 2 et à l’article 12, le nourrissage dissuasif du sanglier :
1° est autorisé entre le 15 novembre et le 31 mars pour l’année cynégétique 2012-2013, moyennant avertissement préalable adressé au fonctionnaire compétent ;
2° est autorisé entre le 1er octobre et le 31 mars pour les années cynégétiques 2013-2014 et 2014-2015 dans les territoires non considérés comme « point noir », moyennant avertissement préalable adressé au fonctionnaire compétent ;
3° est autorisé entre le 1er octobre et le 31 mars pour les années cynégétiques 2013-2014 et 2014-2015 dans les territoires considérés comme « point noir », moyennant autorisation du fonctionnaire compétent.
La demande d’autorisation est introduite annuellement avant le 1er août, conformément à la procédure décrite à l’article 5 pour l’avertissement préalable de nourrissage supplétif du grand gibier et de nourrissage dissuasif du sanglier.
Toutefois, s’il est constaté par le Département de la Nature et des Forêts que des territoires de chasse « point noir » n’ont pas volontairement augmenté significativement les prélèvements de sangliers, l’autorisation de nourrissage pourra être refusée et motivée sur cette base par le fonctionnaire compétent.
Le fonctionnaire compétent notifie sa décision au titulaire du droit de chasse par tout moyen conférant une date certaine à l’envoi, dans un délai de 30 jours.
§3. Pour le 1er octobre 2013 et pour le 1er octobre 2014, une évaluation de l’impact de cette mesure transitoire relative au nourrissage dissuasif du sanglier sur le niveau des dégâts de sanglier observé en Région wallonne est présentée au Gouvernement wallon par le Ministre ayant la chasse dans ses attributions.
Article 17.
L’article 16 cesse de produire ses effets le 31 mars 2015.
Article18.
L’arrêté du Gouvernement wallon du 28 mai 2003 fixant les conditions de nourrissage du grand gibier est abrogé.
Article 19.
Le présent arrêté entre en vigueur le 15 novembre 2012.
Article 20.
Le ministre qui a la chasse dans ses attributions est chargé de l’exécution du présent arrêté.
Namur, le 18 octobre 2012
Le Ministre-Président,
R.DEMOTTE
Le Ministre de la Ruralité,
C.DI ANTONIO
Version de l'arrêté (PDF) imprimable : agw-12-10-18-nourrissage-du-gibier.pdf
Lien direct : cliquez ici
FLASH INFO N°37 - 28.09.2012 : Les renards wallons : infestés par les trichines ?
PROLONGEMENT DE la campagne nationale de collecte (2012/13)
Votre contribution est vivement souhaitée pour répondre à cet enjeu sanitaire et économique. Le projet de communiqué, ci-joint, apporte les principales informations utiles pour les acteurs de terrain. Puis-je vous demander si vous pouvez en faire toute la publicité possible ?
Le matériel utile (gants jetables, masque de protection, sacs en plastique et étiquettes) est mis à disposition de chacun, gratuitement, dans les cantonnements DNF.
Objectif ? Collecter 200 renards tués récemment en Wallonie en vue de vérifier s’ils sont porteurs de trichines, un parasite qui peut affecter les porcs d’élevage également.
Qui ? L’appel à participer concerne essentiellement les chasseurs, mais également toutes les autres bonnes volontés. L’opération n’est pas rémunérée.
Quand ? Du 3 au 21 septembre 2012. MAIS PROLONGEE
Comment ?
- Placer les cadavres frais (moins de 2 jours) dans un sac en plastique solide.
- Ne pas congeler les cadavres.
- Renseigner, sur une étiquette ou un papier libre remis dans le sac, la commune d’où ils proviennent et éventuellement le sexe de l’animal.
- Avertir l’ARSIA qu’un renard est à collecter, par mail (chasse@arsia.be) ou par téléphone (0496/27.79.57). Mentionner votre nom, votre numéro de GSM, l’adresse où le renard peut être collecté (avec le lieu précisé), la date de tir et la commune dans laquelle le renard a été abattu.
Quelles précautions ?
En raison des risques de contamination par la rage (théoriquement) ou l’échinococcose alvéolaire, il est essentiel de prendre des précautions lors de la manipulation des renards. Porter des vêtements de protection (combinaison jetable), des gants jetables solides et un masque de protection bien adhérent. Ce matériel est disponible dans la plupart des cantonnements DNF (http://environnement.wallonie.be/dnf/servext/adsednf.htm).
DNF – Direction de la chasse et de la Pêche
Contexte détaillé
En Belgique, tous les porcs de boucherie sont analysés quant à la présence éventuelle de Trichinella. Néanmoins, cela fait très longtemps que ce parasite n’a plus été détecté chez les porcs élevés industriellement (entre autres porcs d’engraissement tenus dans des porcheries modernes fermées). Quelque 11 millions de porcs sont testés annuellement en Belgique. Afin de ne plus devoir accomplir ces tests, la Belgique a introduit auprès de l’UE une demande de reconnaissance officielle en tant que « région à risque négligeable ».
Afin d’appliquer le statut européen, 200 renards pour la Wallonie (et 300 renards pour la Flandre) doivent être analysés annuellement au moyen d’échantillons musculaires frais. Il est prévu que le DNF participe à la collecte pour 100 animaux et il est espéré que les chasseurs wallons pourront participer à la collecte de 100 animaux également. N.B. : d’autres animaux sensibles aux trichines peuvent éventuellement être collectés : ratons laveurs, chiens viverrins, chats, fouines, et blaireaux.
Les résultats obtenus seront présentés à la Commission UE et aux autres États membres.
En Wallonie, l’Association Régionale de Santé et d’Identification Animales (ARSIA) est chargée de la logistique relative à la collecte des 200 renards, de l’échantillonnage de ceux-ci, du conditionnement et de l’expédition des échantillons pour analyse.
Quelles précautions prendre vis-à-vis de maladies transmissibles à l’homme ?
1) La rage
Le risque (théorique) de contamination par la rage par la manipulation « superficielle » d’animaux morts est extrêmement limité. Le virus est en effet très rapidement inactivé après la mort de son porteur (en quelques heures). Une contamination survient presque exclusivement lors de la morsure par un animal malade, une injection directe dans un muscle transmettant alors le virus.
Le contact de la peau avec de la lymphe contaminée (salive,…) d’un animal malade ou mort depuis peu est en principe sans danger. En cas de lésions cutanées (éraflures,…), la probabilité théorique existe que ces petites blessures fassent office de voie d’accès pour le virus. Le port de gants élimine cependant ici tout risque.
2) L’échinococcose alvéolaire
Ces dix dernières années, un intérêt accru est apparu dans tous les pays d’Europe occidentale quant aux risques potentiels liés à l’échinococcose alvéolaire. Il s’agit d’une affection très grave causée par le stade larvaire du ténia du renard, Echinococcus multilocularis. Ce stade larvaire peut dans des cas très rares se développer chez l’homme après l’ingestion d’un œuf de taille microscopique.La situation en Wallonie est préoccupante, avec quasiment 25 % des renards qui se sont avérés contaminés par E. Multilocularis.
Il est donc important de prendre certaines précautions lors de la manipulation de renards (morts) afin de limiter les risques de contamination.
La manipulation contrôlée d’un animal mort semble comporter beaucoup moins de risque que le contact direct avec des matières fécales de renard. Celles-ci sont en effet la voie de prédilection par laquelle les œufs de ténia sont propagés. Le risque théorique existe toutefois que des œufs se retrouvent collés sur le pelage du renard lorsque l’animal s’est léché, et qu’ils se retrouvent en contact avec la personne qui manipule le cadavre. L’œuf doit ensuite encore être ingéré par l’homme pour pouvoir, dans de rares cas, donner lieu à une contamination effective par la larve du ténia.
Le contact avec de l’urine ou du sang de renard est à cet égard absolument sans danger : les œufs ne sont ni excrétés dans l’urine, ni transportés dans le sang. Une contamination reste possible par inhalation. Le port de gants jetables, de vêtements de protection (combinaison jetable) et d’un masque de protection permet de rendre négligeable le risque supplémentaire, de même qu’une manipulation adéquate au moyen de sacs solides.
Une élimination complète de tout risque n’est cependant pas possible. Par exemple, toute personne qui travaille souvent dans les champs court toujours le risque de marcher sans le savoir dans des excréments de renard, et d’ensuite monter dans une voiture avec ces chaussures…
Comment manipuler les renards dans le respect des règles de biosécurité ?
En vue d’une manipulation sûre, il est indispensable de porter des vêtements de protection (combinaison jetable), des gants jetables solides (une double paire) et un masque de protection bien adhérent. Il faut utiliser des sacs en plastique transparents, solides et de grand format, ainsi que des bandelettes de fermeture (serre-câbles en plastique). Ce matériel est disponible dans la plupart des cantonnements DNF (http://environnement.wallonie.be/dnf/servext/adsednf.htm) et des conseils cynégétiques.
- Le grand format des sacs (95 cm x 95 cm) permet d’emballer l’animal mort sans que celui-ci n’entre en contact avec la face extérieure du sac, puisque le sac peut pour ainsi dire être « ouvert » au préalable sur le sol. (Remarque : il est déconseillé de mettre le sac en contact avec le sol situé à proximité immédiate de l’animal mort, l’expérience nous apprend en effet que les animaux morts ont souvent déjà été déplacés ou retournés par d’autres personnes)
- La solidité des sacs doit permettre d’éviter qu’ils ne se déchirent rapidement, par exemple par contact avec les griffes du renard ou des os cassés ; ce point doit en particulier être pris en considération dans le cas des animaux morts devenus rigides.
- Si les circonstances le nécessitent (sac déchiré, contamination de la face extérieure du sac), on peut toujours emballer le premier sac dans un deuxième sac (suivant la même méthode : ouvrir au préalable le deuxième sac).
- Les gants jetables sont retirés vers l’intérieur et jetés dans le sac en plastique en même temps que la bâche en plastique et la combinaison jetable.
- Pour la fermeture du sac, des bandelettes de fermeture serrées fermement (serre-câbles en plastique) offrent la meilleure garantie contre une ouverture malencontreuse du sac. Afin de laisser le moins d’espace libre possible à l’intérieur du sac après avoir noué celui-ci, on peut replier le col du sac en forme de ‘U’ et ensuite serrer le serre-câble autour de la double épaisseur, le plus possible contre l’ouverture du sac.
- Lors de la fermeture du sac, il est souhaitable de ne pas y enfermer de grandes quantités d’air. Cela augmente effectivement la fragilité du sac quant à d’éventuelles perforations, et cela prend beaucoup plus de place dans le congélateur. Il est cependant bien évident que les précautions en matière d’hygiène personnelle prévalent ici : il faut à tout prix éviter que le reflux d’airissu du sacne vous arrive au visage. On ne peut en effet pas exclure que, dans des conditions de chaleur sèche, des œufs de ténia soient transportés dans ce flux d’air. Il est d’ailleurs toujours conseillé d’effectuer le ramassage lorsque l’humidité de l’air est plus élevée (p.ex. à l’aube).
- Il est formellement déconseillé de faire réaliser le ramassage de renards par des tiers s’ils ne sont pas suffisamment au courant de la procédure à suivre et/ou s’ils ne disposent pas du matériel adéquat. Si des animaux sont tout de même mis à disposition de cette manière (déjà ramassés, p.ex. dans un sac poubelle, et remis par des chasseurs ou par les services communaux,…), le protocole de sécurité doit bien entendu encore être appliqué : les placer après contrôle dans un sac solide et fermer solidement le sac.
- la transparence des sacs permet à toute personne confrontée au sac dans une phase ultérieure d’apercevoir en un coup d’œil ce qu’il contient, et donc de pouvoir évaluer immédiatement « le risque » lors de prochaines manipulations.
Une étiquette en plastique est collée au sac contenant l’animal, sur laquelle sont mentionnés le lieu d’origine (commune) et la date de ramassage. On peut éventuellement aussi noter le sexe de l’animal. Une étiquette distincte doit être complétée par animal collecté. Il est pratique d’attacher au préalable l’étiquette autour de la bandelette de fermeture et d’ensuite seulement fermer celle-ci ; n’utilisez pas d’encre hydrosoluble (!), mais plutôt un crayon ou un feutre à alcool par exemple.
Le renard est dans le sac. Qui contacter ?
Ne pas congeler les cadavres ! Les déposer dans un endroit aisément localisable et avertir l’ARSIA le lundi matin au plus tard qu’un renard est à collecter, par mail (chasse@arsia.be) ou par téléphone (0496/27.79.57). Mentionner votre nom, votre numéro de GSM, l’adresse où le renard peut être collecté (avec le lieu précisé), la date de mort et la commune dans laquelle le renard a été abattu.
Le ramassage se fera uniquement en début de semaine, après les chasses du week-end. Cela permettra de rationaliser les trajets et de réduire les frais de l’opération (supportés par les Régions et le Fédéral). Lors du ramassage, vous recevrez un nouveau sac, ainsi que des gants jetables neufs, en compensation du matériel utilisé. Pour le premier renard, le matériel utile peut être le vôtre, ou être obtenu auprès du DNF local (cantonnement), voire de votre conseil cynégétique.
Dès que le nombre requis de renards sera atteint, un communiqué paraîtra pour signaler la fin de l’action. Tous les renards signalés avant cette date seront collectés.
Le Département de la Nature et de la Forêt vous remercie d’avance pour votre contribution essentielle.
DNF – Direction de la chasse et de la Pêche
FLASH INFO N°36 - 14.09.2012 : Chasseurs, modification législation dans les armes de petits calibres...
Le Gouvernement wallon vient de modifier l'arrêté du 22 septembre 2005 réglementant l'emploi des armes à feu et de leurs munitions en vue de l'exercice de la chasse, ainsi que certains procédés et techniques de chasse.
les modifications visent :
- un élargissement des calibres de fusils à canon(s) lisse(s) utilisés pour la chasse. Ainsi les calibres 8, 10, 28, 32 et 36 ou .410 seront dorénavant autorisés;
- l'utilisation des balles de fusils à canon lisse de calibre 12, 16 et 20 en vue de la chasse au grand gibier quelque soit le procédé de chasse pratiqué (auparavant, ces munitions, en ce qui concerne le grand gibier, étaient uniquement réservées à la chasse en battue).
En outre, le projet vise aussi à permettre l’usage d’appeaux, de leurres et d’appelants vivants pour la chasse de la Bernache du Canada.
Cet arrêté a pu être approuvé grâce à la ténacité et aux efforts entrepris par le Cabinet du Ministre de la Chasse depuis plusieurs années en collaboration notamment avec les services de l'Asbl wallonne du Royal Saint-Hubert Club de Belgique.
Le texte de l’arrêté (qui entrera en vigueur 10 jours après sa publication au M.B.) est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous :
arrete-du-gouvernement-wallon-portant-transposition-de-la-decision-benelux-m-2010-4.pdf
FLASH INFO N°35 - 03.09.2012
Arrêté ministériel désignant les membres de la Commission de plan de tir à l'espèce cerf et déléguant le directeur général de la Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement
25 juillet 2012 - Arrêté ministériel désignant les membres de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf et déléguant le directeur général de la Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement (M.B. 10.08.2012)
Le Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine, Vu la loi du 28 février 1882 sur la Chasse, notamment l'article 1erquater; Vu l'arrêté de l'Exécutif régional wallon du 22 avril 1993 relatif au Plan de tir pour la chasse au cerf, modifié par l'arrêté du Gouvernement wallon du 6 mai 2004, notamment l'article 4; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 19 juillet 2007 désignant les membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse; Vu l'arrêté ministériel du 6 août 2007 désignant les membres de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf et déléguant le directeur général de la Direction générale des Ressources naturelles et de l'Environnement, Arrête :
Article 1er. Sont désignés membres effectifs de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf en qualité :
1° de représentants de la Division de la Nature et des Forêts :
a) M. Philippe Weinquin, directeur, rue du Carmel 1, B-6900 Marche-en-Famenne;
b) M. René Dahmen, chef de cantonnement, Unter den Linden 5, B-4750 Elsenborn;
c) Mme Nathalie Lemoine, chef de cantonnement, rue de Neufchâteau 1, B-6820 Florenville;
2° de représentants des chasseurs au grand gibier à l'espèce cerf :
a) M. Jean Speth, chemin du Bois Magonette, 2A, B-1380 Lasne;
b) M. Philippe Allard, rue du Cercle 255, B-6717 Post;
3° de membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse :
a) M. Benoît Petit, rue Théodore Baron 38, B-5000 Namur;
b) Mme Michelle Renward, Kortenbusch 31, B-4730 Raeren.
Art. 2. Sont désignés membres suppléants de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf en qualité :
1° de représentants de la Division de la Nature et des Forêts :
a) M. Léo Schlembach, directeur, avenue Mon Bijou 8, B-4960 Malmedy;
b) M. Bernard Deom, directeur, chaussée d'Arlon 50/1, B-6840 Neufchâteau;
c) Mme Benardette Dekeyser, chef de cantonnement, rue des Wez 4, B-5555 Bièvre;
2° de représentants des chasseurs au grand gibier à l'espèce cerf :
a) M. Auguste Lapaille, route de Gohineaux 1, B-6880 Bertrix;
b) M. Charles Wauters, chemin des Dames 15, B-4280 Hannut;
3° de membres du Conseil supérieur wallon de la Chasse :
a) M. Bertrand de Liedekerke Bertrand, Oudoumont 1, B-4537 Verlaine;
b) M. Michel Joachim, Rue Louis Happart 2, B-4367 Crisnée.
Art. 3. Sont désignés respectivement secrétaire et secrétaire adjoint de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf :
a) Mme Valérie Duran, attachée à la Direction de la Chasse et de la Pêche, avenue Prince de Liège, 7, B-5100 Jambes;
b) M. Michel Villers, directeur de la Direction de la Chasse et de la Pêche, avenue Prince de Liège, 7, B-5100 Jambes.
Art. 4. Les membres de la Commission sont désignés jusqu'à la date du 30 juin 2013.
En cas de décès ou de démission d'un membre effectif ou suppléant, le Ministre désigne un remplaçant qui exercera son mandat jusqu'à la date ci-avant précisée.
Art. 5. Le directeur général de la Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement reçoit délégation au sens de l'article 4, § 5, de l'arrêté de l'Exécutif régional wallon du 22 avril 1993 relatif au Plan de tir pour la chasse au cerf.
Art. 6. L'arrêté ministériel du 6 août 2007 désignant les membres de la Commission de Plan de tir à l'espèce cerf et déléguant le Directeur général de la Direction générale des Ressources naturelles et de l'Environnement est abrogé.
Art. 7. Le présent arrêté entre en vigueur le jour de sa publication au Moniteur belge.
FLASH INFO N°34 - 23.08.2012 : Les renards wallons : infestés par les trichines ?
Appel à participation à la 3ème campagne nationale de collecte (2012/13)
Objectif ? Collecter 200 renards tués récemment en Wallonie en vue de vérifier s’ils sont porteurs de trichines, un parasite qui peut affecter les porcs d’élevage également.
Qui ? L’appel à participer concerne essentiellement les chasseurs, mais également toutes les autres bonnes volontés. L’opération n’est pas rémunérée.
Quand ? Du 3 au 21 septembre 2012.
Comment ?
- Placer les cadavres frais (moins de 2 jours) dans un sac en plastique solide.
- Ne pas congeler les cadavres.
- Renseigner, sur une étiquette ou un papier libre remis dans le sac, la commune d’où ils proviennent et éventuellement le sexe de l’animal.
- Avertir l’ARSIA qu’un renard est à collecter, par mail (chasse@arsia.be) ou par téléphone (0496/27.79.57). Mentionner votre nom, votre numéro de GSM, l’adresse où le renard peut être collecté (avec le lieu précisé), la date de tir et la commune dans laquelle le renard a été abattu.
Quelles précautions ?
En raison des risques de contamination par la rage (théoriquement) ou l’échinococcose alvéolaire, il est essentiel de prendre des précautions lors de la manipulation des renards. Porter des vêtements de protection (combinaison jetable), des gants jetables solides et un masque de protection bien adhérent. Ce matériel est disponible dans la plupart des cantonnements DNF (http://environnement.wallonie.be/dnf/servext/adsednf.htm).
DNF – Direction de la chasse et de la Pêche
FLASH INFO N°33 - 04.07.2012 : Stratégie de diminution des populations de gibiers (Propositions du ministre Di Antonio (suite))
Lors d’une séance de travail de la Commission des travaux publics, de l'agriculture, de la ruralité et du patrimoine du Parlement wallon, le Ministre Carlo Di Antonio a proposé ce lundi 2 juillet un plan d’action visant l’objectif à assurer l’équilibre entre les populations de grand gibier et les milieux dans lesquels ils vivent.
Vous trouverez ci-après la liste des 25 mesures prévues par le Ministre de la Chasse pour atteindre ces objectifs. Lors d’une réunion d’information des Conseils cynégétiques et des différentes associations représentatives de la chasse que le RSHCB a programmé pour le mardi 10 juillet prochain, ces mesures seront présentées et analysées. Communication sera faite ensuite aux décideurs politiques de la synthèse des remarques des chasseurs afin de les intégrer dans les différents arrêtés spécifiques que le Gouvernement wallon sera appelé à prendre dans les prochaines semaines et prochains mois.
Stratégie de réduction des populations de gibiers (Résumé)
Descriptions des actions
Objectif N°1 : Etablir un état des lieux précis de la situation
Mesure 1 : Suivi annuel des populations de gibier, des zones « points noirs », des zones à risque et des dégâts (agriculture et forêts)
- Les territoires « points noirs » seront identifiés et listésSont considérés comme territoire « points noirs » les territoires de chasse sur lesquels un prélèvement moyen de sangliers sur les trois dernières années cynégétiques (2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012)est supérieur à 75 sangliers / 1000 hectares. Pour l’année cynégétique 2014-2015, sont également considérés comme territoires « points noirs » les territoires de chasse sur lesquels un prélèvement moyen de sangliers sur les trois dernières années cynégétiques (2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012) est supérieur à 60 sangliers/1000 hectares.
- Suivi des dégâts (forêts et agriculture), identification des zones à risque (sanitaire, sécurité routière, agriculture, forêt,…), évaluation de l’impact des mesures de réduction du grand gibier sur le niveau de population.
Mesure 2 : Inventaire et évolution des clôtures
- Cadastre précis des clôtures, dont celles concernées par l’interdiction de chasse au grand gibier.
- Un audit juridique sera réalisé eu égard à la jurisprudence actuelle afin de cibler au mieux les clôtures à considérer comme infractionnelles aux yeux de cette loi et de ses arrêtés d’exécution.
- Les clôtures infractionnelles devront être démontées sous peine de poursuites judiciaires
Objectif N°2 : Réduire les populations excédentaires
Mesure 3 : Amélioration du fonctionnement des plans de tir aux cervidés
- Consultation des acteurs de la ruralité
- Transparence et démocratisation dans l’attribution des plans de tir
- Instauration de sanctions en cas de non-réalisation du plan de tir
- le conseil cynégétique se voit sanctionné dans son attribution de plan de tir l'année suivante par un retrait d’un nombre de grands cerfs pour les territoires fautifs. le Plan de tir en Non boisé ou petits cerfs sera augmenté en conséquence et les grands cerfs redistribués aux territoires limitrophes non pénalisés.
Mesure 4 : Elargissement de la réglementation sur les armes
Avec un même fusil, le chasseur pourra adapter ses munitions pour tirer soit du petit gibier soit du sanglier ou du chevreuil s’il en a l’occasion.
Mesure 5 : Elargissement des possibilités de chasse à partir de mirador
On légalise la chasse des sangliers sur mirador situés à moins de 200 m d’un poste de nourrissage artificiel du gibier.
Mesure 6 : Généralisation de la chasse dans les réserves naturelles
On généralise la possibilité d’exercer une « chasse-régulation » du grand gibier dans toutes les réserves naturelles.
Mesure 7 : Augmentation de la période de chasse en battue du sanglier et de la chasse à l’espèce cerf, daim et mouflon.
- La chasse en battue du sanglier ainsi que la chasse à l’espèce cerf, daim et mouflon seront prolongées jusqu’au 21 janvier.
- La chasse en battue du grand gibier sera suspendue dès le 20 décembre et jusqu’au 21 janvier les samedis et dimanches ainsi que le 25 décembre et le 1er janvier.
Mesure 8 : Elargissement des possibilités de destruction aux gardes assermentés
On permet aux gardes champêtres particuliers de détruire le sanglier au même titre que le titulaire de droit de chasse, tout en maintenant les possibilités actuelles de destruction pour l’occupant, titulaire de droit de chasse, le titulaire de droit de chasse voisin et à défaut tout autre chasseur.
Mesure 9 : Simplification de la procédure de destruction des sangliers pour les chasseurs et leurs gardes à l’approche et à l’affut
- Les titulaires du droit de chasse avec permis de chasse et leurs gardes assermentés peuvent procéder, moyennant simple notification au Directeur du DNF, à la destruction. Le Directeur du DNF aura la possibilité, endéans un délai de 24 heures à dater de la notification, de s’opposer à cette destruction si celle-ci n’est pas justifiée.
- Les autres (occupant, titulaire de droit de chasse voisin et à défaut tout autre chasseur) doivent obtenir l’autorisation comme prévu par l’AGW initial.
Mesure 10 : Augmentation des plages horaires pour la destruction par les chasseurs et leurs gardes à l’approche et à l’affut
On augmente les plages horaires d’affût et d’approche du sanglier en plaine de deux heures avant le lever officiel du soleil jusqu’à une heure après le coucher officiel de celui-ci pour la destruction par les titulaires du droit de chasse avec permis de chasse et leurs gardes assermentés
Mesure 11 : Simplification de la procédure de destruction des sangliers pour les chasseurs pour les battues en plaine toute l’année
- On permet toute l’année, en présence de dégâts de sanglier, moyennant notification au Directeur du DNF, l’organisation de battues aux sangliers par les titulaires du droit de chasse et leurs gardes assermentés.
- Le Directeur du DNF aura la possibilité, endéans un délai de 24 heures à dater de la notification, de s’opposer à ces battues s’il estime que l’organisation de la battue n’est pas justifiée ou que celle-ci pourrait être source de danger pour la sécurité publique eu égard à des activités organisées par d’autres utilisateurs de l’espace rural et forestier.
Mesure 12 : Simplification de la procédure de destruction des sangliers pour les chasseurs pour les battues au bois entre le 1er janvier et le 15 février
Pour la destruction des sangliers au bois :
- du 1er janvier au 15 février inclus on permet l’organisation de battues par les titulaires du droit de chasse et leurs gardes assermentés ;
- Les dimanches de janvier et samedis et dimanches de février moyennant autorisation du Directeur du Centre du DNF ;
- Les autres jours, sur simple notification au Directeur du Centre du DNF, avec avertissement du syndicat d’initiative et de la commune concernés par le territoire où la destruction est envisagée. Le Directeur du DNF aura la possibilité, endéans un délai de 24 heures à dater de l’avertissement, de s’opposer à ces battues s’il estime que l’organisation de la battue n’est pas justifiée ou que celle-ci pourrait être source de danger pour la sécurité publique eu égard à des activités organisées par d’autres utilisateurs de l’espace rural et forestier.
- durant le reste de l’année, en présence de dégâts de sanglier, moyennant autorisation du Directeur du Centre, permettre l’organisation de battues aux sangliers au bois par les titulaires du droit de chasse et leurs gardes assermentés.
Mesure 13 : Elargissement des possibilités de destruction durant les récoltes
On donne la possibilité aux chasseurs d’effectuer la destruction du sanglier durant les opérations de récoltes des cultures.
Mesure 14 : Evolution de certaines pratiques agricoles pour faciliter le tir des sangliers dans les cultures
On envisage la possibilité réglementaire de pouvoir réaliser des layons de tir dans les cultures sans que l’agriculteur n’ait à subir des pénalités. Ex : layons dans des champs de moutarde.
Mesure 15 : Dispositions prises par le DNF dans les zones à risques et les zones « points noirs » à défaut d’amélioration
Si dans les conseils cynégétiques ou secteurs de conseil cynégétique, il est constaté par le Département de la Nature et des Forêts que des territoires de chasse n’ont pas volontairement participé à l’effort de réduction des populations de sanglier, la notification de nourrissage pendant la période de chasse sera refusée à ces territoires fautifs et motivée sur cette base.
Objectif N°3 : Eviter les concentrations et la prolifération du gibier
Mesure 16 : Interdiction du nourrissage du Grand gibier au Nord du sillon Sambre et Meuse
Le nourrissage du grand gibier sera interdit sans exception au Nord du sillon Sambre et Meuse.
L’utilisation d’agrainoirs et de postes d’agrainage pour le petit gibier et le gibier d’eau n’est pas considérée comme nourrissage du grand gibier.
Mesure 17 : Restriction du nourrissage du Grand gibier au Sud du sillon Sambre et Meuse (période transitoire prévue pour 3 ans)
Au Sud du Sillon Sambre et Meuse, deux exceptions :
-le nourrissage supplétif de l’espèce cerf entre le 1er novembre et le 30 avril ;
-le nourrissage dissuasif des sangliers entre le 1er avril et le 30 septembre dans le but de protéger les cultures.
Dispositions transitoires
- Etant donné les fortes densités actuelles principalement en sanglier, il est extrêmement risqué de vouloir stopper brutalement le nourrissage durant la période hivernale sans risque d’observer des dégâts significatifs aux cultures et aux prairies.
- Il y aura donc des dispositions TRANSITOIRES. Un nourrissage dissuasif adapté sera également permis durant la période 1er octobre au 31 mars pendant 3 ans (distribution manuelle et céréales sauf le Maïs).
- Ce nourrissage devra inévitablement être accompagné d’une réduction hautement significative des populations. Dans les points noirs, le DNF aura la possibilité de refuser la notification.
- Le Département de la Nature et des Forêts établira pour le 1er septembre de chaque année, dès le 1er septembre 2012, la liste des territoires « points noirs ».
- Une évaluation de l’impact des mesures de réduction du grand gibier sur le niveau de population de celui-ci et de l’impact des mesures transitoires relatives au nourrissage dissuasif du sanglier sur le niveau des dégâts de sanglier observé en Région wallonne seront présentées au Gouvernement wallon par le Ministre ayant la chasse dans ses attributions pour le 1er septembre de l’année 2013 et pour le 1er septembre de l’année 2014.
- Eu égard aux conclusions de ces évaluations en 2014, le caractère transitoire de la mesure pourra être revu.
Mesure 18 : Nourrissage supplétif : restriction et abandon de la betterave
- Interdiction de la betterave comme aliment supplétif.
- Les seuls aliments autorisés pour le nourrissage supplétif de l'espèce cerf seront limités à la distribution de foin de graminées et/ou de légumineuses, dont le foin de Luzerne.
Mesure 19 : Nourrissage dissuasif : restriction et abandon du Maïs
- Interdiction du maïs.
- L'orge, le froment, l’épeautre, le triticale et le seigle, en mélange avec du pois sont seuls autorisés pour le nourrissage dissuasif.
Mesure 20 : Abandon de la mécanisation et des silos en forêts pour le nourrissage
- Interdiction de la mécanisation et la motorisation pour le nourrissage ;
- Interdiction de toute forme de silos de stockage en forêts. Un point de nourrissage sera permis par tranche de 250 ha de bois (le premier point étant permis à partir de 50 ha).
Objectif N°4 : Responsabiliser le monde de la chasse
Mesure 21 : Amélioration du fonctionnement des Conseils cynégétiques
Amélioration de la démocratie interne
- Le principe "un territoire, une voix" est à instaurer.
- Représentation de chaque catégorie de territoires (petits, moyens et grands).
- Assurer la représentation des agriculteurs, des propriétaires privés, présentées par une association représentative d’agriculteurs.
- Assurer la représentation des propriétaires forestiers publics par des mandataires représentant les personnes morales de droit public concernée par l’espace territorial du conseil.
- Limiter la possibilité de donner procuration à un autre membre.
- Chaque Directeur du DNF organisera annuellement et par conseil cynégétique, une concertation entre les membres des conseils cynégétiques et les acteurs de la ruralité (dont les associations environnementalistes). Cette concertation visera les enjeux de la présente note et l’évaluation des politiques menées en la matière.
Amélioration de la transparence dans les décisions
Toute décision du conseil cynégétique concernant la gestion cynégétique des territoires doit être inscrite dans le règlement d'ordre intérieur du conseil et accepté par l'assemblée générale à majorité spéciale (2/3)
Limitation de la taille des conseils cynégétiques
- Taille maximale de 20.000 ha au sud du sillon Sambre et Meuse et de 10.000 ha pour les conseils cynégétiques au nord de ce sillon. Si dépassement : obligation de s’organiser en secteurs.
- La taille minimale qui, elle, est déjà prévue par l'arrêté du Gouvernement wallon du 30 mai 1996 sera abaissée :
- 5.000 ha de bois au sud du sillon Sambre et Meuse ;
- 2.500 ha de bois et de plaine au nord de ce sillon.
Mesure 22 : Obligation de rapportage de la gestion par les conseils cynégétiques
- Rapport annuel : au minimum les tableaux de chasse de la saison écoulée et des données de recensement concernant la ou les espèces jugées prioritaires et sur laquelle ou lesquelles reposent par conséquent tous les efforts de coordination de la gestion cynégétique.
Mesure 23 : Encouragement des conseils cynégétiques
- En vertu du principe de la liberté d’association, l’adhésion à un conseil cynégétique ne sera pas rendue obligatoire.
- Il n'est pas permis, dans la situation actuelle, que les conseils cynégétiques puissent adopter des règles plus restrictives au niveau des périodes d'ouverture de la chasse, en particulier pour le Sanglier, qui vont à l'encontre des objectifs fixés par la Région wallonne.
- Il appartient au Gouvernement wallon, et à lui seul, de déterminer pour tout ou partie du territoire wallon, pour chaque catégorie, espèce, type ou sexe de gibier et pour chaque mode ou procédé de chasse, les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse.
Mesure 24 : Développement des sujets de recherches relatifs à la gestion des populations et la prévention des dégâts
Les sujets de recherches seront orientés afin d’inventorier les populations, de caractériser leur évolution, d’identifier d’éventuels lâchers par les études génétiques, de caractériser les dégâts et d’en estimer les conséquences économiques,
Mesure 25 : Encadrement des conseils cynégétiques
Le DEMNA et le DNF collaboreront avec les associations de chasseurs pour mettre en place un programme d’encadrement sur trois ans des conseils cynégétiques afin d’identifier avec eux les problèmes de surdensités éventuels, de les cibler et de leur proposer un programme de réduction.
FLASH INFO N°32 - 02.07.2012 : De quoi juguler la pléthore de gibiers
(Source : L'avenir.net - Eric Lekane)
Un plan de 3 ans pour réduire les populations de gibier de moitié en Wallonie
Pour Dieter Pankert, échevin de la Forêt, la mesure ne vise pas à nuire aux chasseurs. Elle est plutôt éthique: “ Lors de la chasse en battue, le gibier est stressé par le bruit occasionné par rabatteurs et leurs chiens. De nombreux animaux sont blessés, mais parviennent à s’enfuir. ”
Désormais, le gibier sera rabattu en silence vers la ligne de tir. “ Là, les chasseurs seront postés sur des miradors, de façon à ce que les projectiles soient tirés de biais. Ainsi, les balles qui ne sont pas arrêtées par un animal ou un arbre termineront leur course en terre. ”
Au cantonnement de Spa, on est aussi favorable à “ la poussée silencieuse ”. Si cette façon de chasser est régulièrement proposée aux organisateurs de chasse, elle reste exceptionnelle. “ Dans notre cantonnement, la majorité des chasseurs sont francophones et traditionnellement, ils préfèrent la chasse en battue. Les chasseurs germanophones ou allemands sont eux plus friands de la chasse à l’affût ou à l’approche ”, explique Jean Valière, chef de cantonnement.