LA TULAREMIE (touchant le lièvre en particulier)
INTRODUCTION
La tularémie (« rabbit fever » ou « deer fly fever ») est une maladie bactérienne, contagieuse et inoculable due à Francisella tularensis. Elle affecte principalement les rongeurs et les lagomorphes (le lièvre en particulier), mais peut se transmettre à d’autres espèces animales et à l’homme.
Cette microphotographie montre des bactéries Francisella tularensis comme on le voit avec un anticorps colorant fluorescent. La bactérie F. tularensis est considéré comme une arme biologique potentielle dangereuse en raison de son infectiosité extrême de facilité de diffusion, et une avec forte capacité de causer la maladie et la mort.
Cette maladie a été décrite pour la première fois dans le comté de Tulare en Californie en 1911 par MC COY et CHAPIN. Ils isoleront le germe en cause en 1912. En 1921, FRANCIS fait une description clinique et biologique de cette zoonose, sous le nom de tularémie.
La tularémie présente une triple importance :
- Tout d’abord, une importance cynégétique, liée à la mortalité des lièvres.
- Ensuite, une importance hygiénique, puisque cette zoonose majeure qui provoque chaque année des cas humains, faisant suite à une contamination accidentelle par des animaux malades ou leur cadavre.
- Enfin, il faut rappeler que cet agent est potentiellement une arme biologique au même titre, par exemple, que le charbon bactéridien ou la variole.
HABITAT, ESPÈCES AFFECTÉES ET RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE
Francisella tularensis, agent de la tularémie.
Francisella est retrouvée dans le milieu extérieur et chez de très nombreuses espèces animales domestiques ou sauvages : mammifères, oiseaux, poissons, amphibiens, reptiles, arthropodes (puces, poux, punaises, moustiques, taons, tiques), amibes. Les principaux réservoirs de germes sont les rongeurs, les lagomorphes et les tiques. Ces dernières jouent également le rôle de vecteur.
Francisella tularensis subsp. holarctica a une distribution géographique large : Europe, Asie, Amérique du Nord (Figure 1).
(Figure 1)
- SOURCES ET MATIERES VIRULENTES
• Les animaux infectés, en particulier les lagomorphes et les rongeurs malades, représentent une source virulente essentielle. Chez ces animaux, la maladie évolue sous forme septicémique, expliquant la virulence du sang et de tous les tissus, sécrétions et excrétions. Dans le milieu extérieur, la survie varie en fonction de la température. Au-dessous de 0°C, Francisella tularensis peut persister jusqu’à 9 mois dans l’eau, la boue, la paille, les grains... alors que la survie ne dépasse pas quelques jours au-dessus de 10°C. Dans les cadavres d’animaux morts de tularémie, la survie ne dépasse pas quelques jours au-dessus de 5°C [6,9].
• Les arthropodes ensuite (tiques en particulier), participent au cycle d’entretien de la maladie, avec une évolution transtadiale.
- TRANSMISSION
La contamination de l’homme et des animaux peut s’effectuer, de manière directe ou indirecte, par de nombreuses voies.
Contamination directe :
• voie cutanée ou muqueuse : Francisella tularensis peut traverser la peau ou les muqueuses saines comme les bactéries du genre Brucella et la simple manipulation d’animaux malades ou de cadavres est suffisante pour assurer la transmission de la maladie à l’homme [12].
• voie respiratoire : inhalation d’aérosol virulent, à l’origine de la forme respiratoire.
• voie digestive : ingestion de viande crue ou mal cuite, ou en cours de cuisson. L’ingestion de viande cuite n’est pas à l’origine de tularémie car Francisella tularensis est détruit en 10 minutes à des températures de 55-60°C. Ce mode est à l’origine des formes pharyngées ou angineuses (amygdalites).
• ingestion d’eau
Contamination indirecte :
• morsures de tiques : les tiques infectées (Amblyomma, Dermacentor, Haemaphysalis, Ixodes, Ornithodoros) transmettent la bactérie de façon verticale et sont capables d’entretenir l’infection de façon pérenne [15,18,23]. D’autres arthropodes sont capables de transmettre la maladie (taons, moustiques...). Ce mode de contamination, surtout important aux USA mais existant également en France, est prépondérant en été pour expliquer les cas humains [12].
• morsures ou griffures de chat [3,17].
En France et en Belgique, la maladie n’est pratiquement signalée que chez le lièvre et certains micro-mammifères qui s’avèrent très sensibles; chez les autres espèces animales domestiques, l’infection est possible mais demeure asymptomatique ou passe inaperçue.
Le cycle d’entretien de la tularémie est basé sur les populations de micro-mammifères, en association avec un réservoir arthropodien (tiques) (Figure 2).
(Figure 2)
Des épizooties surviennent régulièrement en période de prolifération de ces animaux. Elles sont révélées par une mortalité anormale chez les lièvres et par l’apparition de cas cliniques chez l’homme.
La maladie peut gagner de nouvelles zones par suite du déplacement de lièvres (repeuplement des chasses, etc...) [19].
- PRESENTATION DE LA MALADIE
(1) LA TULARÉMIE DU LIÈVRE
Les rongeurs et les lièvres contaminés présentent soit des septicémies mortelles en 2 à 3 jours, soit des formes subaiguës accompagnées d’une asthénie intense et mortelle en une semaine. Les principales lésions observées sont une congestion généralisée des organes, une hépato-splénomégalie et une hypertrophie des noeuds lymphatiques. La rate prend un aspect allongé, à bouts arrondis (« rate en cigare ») et une consistance boueuse ; mais, dans les formes d’évolution très rapides (20% des cas), la rate garde un aspect normal. La rate, le foie et parfois les reins peuvent présenter de multiples petits foyers de nécrose pouvant atteindre plusieurs millimètres enchâssés dans le parenchyme (moins de 20% des cas). On peut également observer des lésions de pneumonie [7,19].
(2) LA TULARÉMIE CHEZ L’HOMME
En France, l’homme se contamine principalement par simple manipulation d’un lièvre ou de petits rongeurs malades ou morts, ce qui explique la fréquence plus élevée de cette affection parmi les chasseurs, les gardes-chasses, les forestiers et les agriculteurs. Après une période d’incubation de 1 à 14 jours, la tularémie de l’homme se caractérise par une hyperthermie, des frissons, une myalgie, un malaise et de l’asthénie. Puis elle peut revêtir 5 formes principales selon la voie de contamination et la virulence de la souche :
- la forme ulcéro-ganglionnaire (75 à 85% des cas), marquée par des ulcères (en cas de guérison) ou une réaction des noeuds lymphatiques loco-régionaux (en cas de suppuration). L’inoculation se fait en général par voie cutanée et elle est souvent localisée à la main et au núud lymphatique axillaire.
- la forme ganglionnaire (5 à 10% des cas),
- la forme typhoïde (5 à 10% des cas),
- la forme oculaire (syndrome oculo-glandulaire de Parinaud) concerne 1 à 2% des malades, et provoque une conjonctivite et une adénopathie satellite. L’inoculation se fait par voie conjonctivale, - la forme angineuse ou pharyngo-ganglionnaire [7], contractée par ingestion et provoquant une amygdalite et une hypertrophie des noeuds lymphatiques régionaux.
- On peut également citer une forme pulmonaire et une forme méningée, beaucoup plus rares.
Sans traitement, le taux de mortalité est de l’ordre de 1% en Europe (infections dues à Francisella tularensis subsp. holarctica) mais, en Amérique du Nord, il peut atteindre 6% lors d’infection par Francisella tularensis subsp. tularensis. La mort est principalement observée dans les formes typhoïdes ou lors de complications pulmonaires [9]. Les antibiotiques actifs sont les aminosides, les tétracyclines et les phénicolés [22].
(3) LA TULARÉMIE CHEZ LES AUTRES ESPÈCES
Chez le chat, l’infection a une traduction clinique variable : formes inapparentes révélées uniquement par sérologie, septicémie mortelle ou infection subaiguë. Dans ce dernier cas, on note de la fièvre, de l’anorexie, une indifférence, des adénites localisées aux pharynx, à la région cervicale et à l’intestin ou une adénite généralisée, des ulcérations de la langue ou de la muqueuse buccale, une splénomégalie, une hépatomégalie et parfois un ictère. A l’autopsie, de nombreux foyers de nécrose d’une taille de 1 à 4 mm et de couleur grisâtre sont visibles sur le foie, la rate et les poumons. Les chats infectés, présentant ou non des signes cliniques, peuvent contaminer l’homme par morsures ou griffures. La transmission de l’infection est liée à la présence de bactéries dans la bouche ou sur les griffes (précautions à prendre lors de l’examen de l’animal), présence consécutive à la chasse ou à l’ingestion d’animaux contaminés (rongeurs, lièvres, lapins...) [24,25].
La tularémie est peu documentée chez le chien et cette espèce semble relativement résistante à l’infection. Expérimentalement, on observe de la fièvre, un écoulement nasal et oculaire, une abcédation au point d’injection et un érythème vésiculopapuleux. L’évolution est favorable même en l’absence de traitement [10].
Le cheval infecté présente de la fièvre, de l’asthénie, une boiterie et un oedème des membres.
Les bovins semblent résistants ; les ovins subissent de la fièvre, une asthénie, une diarrhée et des difficultés respiratoires.
Le porc adulte est atteint de formes inapparentes mais le porcelet contaminé présente de la fièvre, une asthénie et une dyspnée.
Les primates de jardins zoologiques ou de laboratoires peuvent développer des formes comparables à la forme typhoïde de l’homme et présenter des complications pulmonaires. Le taux de mortalité peut atteindre 20 à 25% en dépit du traitement. A l’autopsie, on note des foyers de nécrose hépatique, une inflammation de la rate, des lésions de néphrite interstitielle, des adénites, des lésions nécrotiques du jéjunum et des lésions pulmonaires [2].
Les oiseaux et les poissons sont insensibles. (Tableau I)
TABLEAU I.—Signes cliniques de la Tularémie chez les animaux domestiques et chez l’homme d’après [7-10, 13].
(4) LE DIAGNOSTIC DE LA TULARÉMIE
La manipulation de prélèvements infectés ou de cultures représente un risque important de contamination et ne peut être réalisée que dans des laboratoires spécialement équipés. Tous les laboratoires pouvant manipuler des agents de classe 3 peuvent réaliser le diagnostic.
Diagnostic épidémio-clinique :
Il faut suspecter la tularémie en présence de tout cadavre de lièvre surtout si on observe une mortalité anormale dans les chasses (associée ou non à des cas parmi les chasseurs). La mise en évidence d’une splénomégalie (« rate en cigare ») et de foyers de nécrose sur la rate et le foie renforce la suspicion.
Diagnostic expérimental :
Il peut être bactériologique, les prélèvements étant effectués sur des cadavres (rate et foie en particulier), histo-pathologique, sérologique ou autres (PCR, IDT, IF). Nous détaillerons chacune de ces méthodes.
• Diagnostic bactériologique : l’isolement de Francisella tularensis conduit à un diagnostic de certitude mais il est difficile en raison des caractères culturaux particuliers de cette bactérie. Il est réalisé à partir de la rate et du foie.
• Diagnostic histo-pathologique : on observe une hépatite nécrosante multifocale. Ce type de lésion peut cependant être retrouvé dans des affections comme la yersiniose, la salmonellose, l’infection par le virus de l’EHBS ou la brucellose.
• Diagnostic sérologique : les anticorps agglutinants apparaissent en une dizaine de jours, ils atteignent un titre maximal de 1000 à 2000 en 1 à 2 mois et ils peuvent persister plus de 10 ans. Un titre supérieur à 160 donne une présomption mais un diagnostic de certitude nécessite la mise en évidence d’une séroconversion avec un titre multiplié par 4. Il existe des réactions croisées avec Brucella, Yersinia enterocolitica et Proteus vulgaris OX19 compliquant l’interprétation du diagnostic et nécessitant la réalisation d’examens sérologiques vis-à-vis de ces diverses bactéries. Le diagnostic sérologique est utilisable en médecine vétérinaire, notamment chez le chat [5,9].
• Intradermo-réaction : elle utilise de la tularine qui est un lysat bactérien chauffé une heure à 75°C. L’injection intradermique de 0,1 mL de tularine (non commercialisée) entraîne localement une réaction érythémateuse et oedémateuse qui apparaît en 12 à 20 heures et qui atteint un maximum en 48 heures [5].
• Hybridation de sondes oligonucléotidiques complémentaires de séquences d’ARN ribosomal spécifiques : cette technique, lourde à mettre en place est pour l’instant réservée à la recherche fondamentale ; elle utilise des oligonucléotides marqués avec un isotope radioactif qui vont se fixer sur des séquences spécifiques. Le signal radioactif et parallèlement la révélation de la présence de Francisella est mise en évidence par auto-radiographie [5].
• Microscopie électronique : une équipe américaine a décrit en 1993 une technique utilisant une réaction antigèneanticorps indirecte pour mettre en évidence Francisella dans les liquides organiques et les tissus [5].
• Immunofluorescence directe : elle est pratiquée sur des coupes d’organes fixées soit par la chaleur soit par le formol et elle révèle la présence de multiples bactéries. Cette technique présente une excellente sensibilité et une très bonne spécificité, malgré des réactions croisées possibles avec Legionella pneumophila. Toutefois, seuls quelques laboratoires disposent des anticorps marqués [5].
• PCR : actuellement, la recherche de la tularémie par PCR peut être réalisée à l’AFSSA de Maisons-Alfort pour confirmation de suspicion. Cette méthode, rapide, devenue presque de routine et relativement économique, possède d’excellentes sensibilité et spécificité sur des prélèvements relativement frais [4,16].
CONCLUSION
Francisella tularensis est responsable d’une maladie de gravité modérée à marquée chez l’homme (zoonose majeure), nécessitant un traitement long et difficile. Cette affection, qui peut toucher de nombreuses espèces animales, présente une symptomatologie parfois fruste et des lésions peu spécifiques ; le diagnostic est parfois délicat et repose sur différentes méthodes en fonction de l’espèce concernée (méthode bactériologique chez le lièvre, et histologie possible si la bactériologie est négative, diagnostic par PCR chez toutes les espèces, diagnostic sérologique chez l’homme). L’immuno-fluorescence est une méthode intéressante car elle permet de réduire les délais et les coûts tout en gardant d’excellents critères de sensibilité et de spécificité.
L’affection semble bien installée en France, mais les efforts de l’ONCFS et de ses partenaires de terrains ont permis d’assurer une recherche systématique de la maladie et de pouvoir à la fois la faire connaître et prévenir ainsi d’éventuels cas de contamination humaine.
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